lundi 25 août 2014

Un pied de nez face à l'inconnu

Lorsque, à 18 heures, j'ai enfilé mon gros gilet gris et ajouté un plaid, avant de rêver d'un bon feu de cheminée, j'ai compris ce qui était en train de se tramer.
 
Cette grisaille. Ces routes de nouveaux encombrées. Ces pulls et pantalons qu'on enfile sans y réfléchir. Ces listes infinies de choses à régler pour hier.
 
Pas de doute. Aujourd'hui, c'était la reprise.
 
Ouille.
 
Comme j'avais un rien le blues, après avoir passé trois semaines pleines de soleil et de joie, de pierres et d'eau, de verdure et de lumière, j'ai pensé que, quand même, c'était pas sympa d'attaquer de pauvres êtres un rien déconnectés de la réalité.
 
Oui, ça pique. Mais j'aime bien quand même...

Les Caraïbes? Les Antilles? Non, l'île de Porquerolles...

Oh, mais, mais, c'est une sorcière...

Bain de (presque) minuit...

... Et dernières heures passées sur la Méditerranée.

A Aix-en-Provence, des façades à tomber...

Mais, mais, mais, c'est la Vierge!

Le Mont St-Clair, ou comment frôler la tendinite en le grimpant en tongs...

Nîmes, lumineuse...

Ceci est un être humain tout ce qu'il y a de plus équilibré, contrairement aux apparences...

... En revanche, méfiance, ce lion-là est neurasthénique.
 
 
Mais, allez, je ne vais pas vous jouer la complainte de la pauvre mouette qui aurait trop pris le soleil.
 
Oui, j'ai un peu peur, de ce qui va suivre. Oui, je suis excitée, aussi, par les échéances à venir. Oui, je doute et je m'interroge sur la suite des événements.

Histoire d'éviter nœuds au cerveau et rate au court-bouillon, une seule alternative: foncer. Et avant de reprendre la cuisine en vrai, la semaine prochaine, je potasse la théorie, toute seule comme une grande.
 
J'ai à peu près une tonne de devoirs à rendre. Je ne devrai pas trop m'ennuyer. Quant à la mélancolie qui a tenté d'envahir mon pauvre esprit, voilà ce que je lui dis, tiens.
 
Comment ça, j'ai fortement régressé cet été? Je vois même pas de quoi vous parlez...
 
 
 

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