Complètement engluée dans une retranscription terriblement incompréhensible, j'écoute des gens parler, je crois reconnaître parfois quelques mots, mais globalement, c'est comme s'ils parlaient en serbo-croate. Et j'ai pas pensé à prendre serbo-croate à l'école.
En même temps, ça n'aurait servi à rien, il semble que ces gens parlent français. Mais un français bizarre, avec des revendications dedans, des bouts de phrase qui traînent, des points de suspension qui en disent long, tout ça, le coup agrémenté de sonneries de portables, de feuilles froissées, de commentaires en off, de petits rires en coin.
Un vrai défi.
Je souffre, les amis, je souffre. J'ai bien cru que j'en réchapperai après une petite sieste mais rien à faire, ça m'a juste découragée encore plus.
Alors, soupirant encore et encore, j'ai avoué ma difficulté à Loulou, ce soir, seule oreille disponible.
"J'ai l'impression que j'y arriverai jamais"; ai-je osé, comme s'il y pouvait quelque chose, le pauvre.
Il s'est tourné vers moi et d'un ton évident, m'a asséné un truc mortel:
"Maman, faut croire en toi."
Ah oui, même lui le sait. J'aimerais bien avoir 7 ans et retourner dans la cour d'école, tiens. Et pas uniquement pour apprendre le serbo-croate.
lundi 9 mai 2011
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Il a parfaitement raison. Visiblement, il n'y a pas que la la vérité qui sort de la bouche des enfants mais aussi les évidences :)
RépondreSupprimerBravo Loulou.
Bises, la Mouette.
Thierry
La vérité sort toujours de la bouche des enfants.
RépondreSupprimerPrends-toi 20 minutes pour un saladier de crème chocolat, tu verras, ça rend les verrats audibles.....:)))))