Allez savoir pourquoi, le blog fait des caprices, je n'arrive plus à enregistrer de réponse aux commentaires. Et comme j'ai envie d'y répondre, un p'tit post fera l'affaire. D'autant que la réaction mi-amusée, mi-consternée qui a suivi mon dernier papier, sur mon côté garçon manqué, n'a pas manqué de m'interroger. Celle de mes copines et de ma soeur, d'abord, qui avaient l'impression que j'avais un peu pété un câble en écrivant un truc pareil, parce qu'il paraît que j'ai l'air d'une fille, en vrai. Bien. C'est rassurant, finalement. Je crois que je vais continuer à mettre des boucles d'oreille pour tromper les apparences...
Il n'empêche que je traînais ce sentiment depuis fort longtemps et le fait de le formuler m'a soulagée, je dois vous l'avouer. Comme si je mettais le doigt sur un aspect qui me bloquait, déclenchant le starter pour passer à autre chose.
L'autre réaction, celle d'Anne, dans les commentaires, m'a un peu brusquée, je dois dire, d'où mon envie d'y répondre. Surtout le "Il serait temps que tu te voies femme. La bonne copine, passé 25 ans, ça finit vieille fille."
Ouh. C'est dur. Vrai, mais dur.
Bien sûr que j'ai le droit d'être une femme, et non une "das", comme j'appelle ces êtres qui passent parfois, dont on ne saurait trop affirmer le genre tant ils ne ressemblent à rien (je sais, c'est cruel. Mais je suis cruelle, et pas seulement bonne copine sympa, ah ah ah).
Je me suis néanmoins reconnue dans les propos d'Anne sur cette "peur de la capture, (peur de) perdre quelque chose en ayant une relation sérieuse". J'ai tellement couru après cette liberté - dont je continue de payer le prix aujourd'hui - qu'envisager la vie en duo serait comme me tirer une balle dans le pied, je crois. Alors, finalement, je comprends mieux aujourd'hui cette forme de recul que j'ai prise, ce presque-refus de rentrer dans la séduction. Question d'orgueil, finalement, car j'évite ainsi toute désillusion, ce risque d'abandon (qui peuvent néanmoins survenir également dans l'amitié, cela étant) et cet enchaînement à l'autre que je considère, je m'en rends compte, comme une entrave à tout mouvement.
Oui, quand on reste dans sa grotte, au moins, on ne risque rien... Et on meurt d'ennui.
Et comme j'ai encore un peu envie de m'amuser, que je vois bien que parfois, c'est pas trop bête, un garçon, que j'ai pas mal de boucles d'oreille et de jolies robes (ben quoi?), je me suis dit qu'il était peut-être temps, maintenant, de se défaire de cette panoplie encombrante de Tomboy (je persiste...) pour en revêtir une nouvelle, plus entreprenante. Une sorte de mue, en gros.
Pas certaine qu'il en sorte un joli papillon, hein, mais enfin, l'intention y est. C'est un début, non?;)
dimanche 1 mai 2011
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Oups....navrée de t'avoir un peu secouée, ma pauvre Mouette ! (mais après tout, les mouettes, ça tient bien la houle, non ? ☺) - être une amie, parfois, ça implique de cesser de cirer les godasses, et d'être un peu brutale....il est vrai aussi que c'était dit sans aucune méchanceté, et que quand tu donnes franchement ton avis, tu ne sais jamais à l'avance ce qui fera "déclic" chez l'autre....(bin, oui, je ne suis ni dans ta peau, ni madame Irma extra-lucide ! "lucide tout court", ce ne serait déjà pas si mal !)
RépondreSupprimerDésolée de t'avoir un peu bousculée, mais très heureuse que ça t'ai néanmoins servi à quelque chose.
Comment dire ? dans la vie, quand on veut parfois gagner quelque chose, et vu qu'on n'a qu'une capacité réduite de stockage (le fameux "on ne peut pas tout avoir"), il faut parfois accepter de lâcher quelque chose, de laisser un truc derrière soi, pour pouvoir saisir correctement un nouvel "objet", qui nous apportera autre chose, pas moins bien ni mieux, mais différent, et qui répond à nos besoins de l'instant.
On peut très bien rester libre dans un couple, c'est quelque chose à mettre en place et à ajuster ; on l'est autrement sans doute, mais on arrive à l'être quand même, si ça fait vraiment partie de nos priorités !
Bonne chance pour ta mue ! je ne connais pas de papillons moches, ils sont tous parfaitement.....surprenants. Et puis, un papillon, ce sera toujours plus joli qu'une chrysalide ! (cette chose figée dans son cocon, terne et immobile...brrrr !)
Ouvre tes ailes, la Mouette ! la vie à deux, c'EST une aventure aussi ! t'es pas une battante, toi, déjà ? :))))
et en deux mots, pour faire bref :
RépondreSupprimerC'est comme au échec : parfois, pour gagner, il faut perdre.
Que veux-tu donc qu'il sorte d'un cocon, si ce n'est un joli papillon ?
RépondreSupprimerQuoi ? Bisounours, moi ? Euhhh... oui, peut être un peu sur les bords :)
Bises, la Mouette.
Thierry