Je ne sais quelle mouche m'a piquée (enfin si, un peu, mais je vous épargne les détails), j'ai décidé d'entamer un programme de rééducation. Pas un bête lavage de cerveau, hein (quoique, ça serait peut-être pas inutile d'employer une petite méthode karcher-détox pour tout nettoyer du sol au plafond dans le ciboulot...), mais une sorte de chemin (de croix?) pour changer deux, trois trucs dans ma vie, là, maintenant.
Ouuuuuuuh, on respire.
Lààààààààà, on se détend.
Après un intermède un peu spécial, je reprends le cours de ma vie, donc, et je regarde. Pas au loin, non, j'évite de le faire depuis que j'ai compris que ça générait trop d'angoisses. Je vis au jour le jour, et l'apaisement n'est pas si loin. Mais quand même, y'a pas à dire, il me manque un truc (étape par étape, hein, on va pas commencer par se mettre martel en tête et VOULOIR, absolument, le sel, le voisin et le cul du voisin (ça sonne mieux, pour moi, que la fermière avec qui j'ai du mal à trouver des connexions physiques, allez comprendre).
Après un très léger coup de blues, consécutif à une montagne russe mal assurée (quoique fort plaisante), je me cale bien droit, et je regarde devant moi.
Bon, va vraiment falloir que je fasse quelque chose avec ce mur jonché de trous. Poser mes étagères qui attendent sagement, par exemple.
Non, les gars, les filles, je fais du figuratif. Je regarde donc devant moi, mais en faux, c'est à dire que je ferme les yeux et j'imagine. Je me fais des films, en gros. Je me dis que si je me foutais un peu la paix, j'y gagnerais quand même sérieusement en sérénité et confiance perso.
Je me dis que j'ai besoin d'une épaule, là.
Rassurante, l'épaule.
Je me dis aussi, régulièrement, que c'est d'autant plus compliqué de trouver cette épaule que je suis une maman. Ou une môman, si vous préférez. Du genre qui préfère penser à son loulou et s'inquiéter de son bien-être, globalement, mais qui, au fond, rêve d'être, sinon maternée (ça va pas la tête), au moins choyée, aussi.
Où je veux en venir? Quel est le rapport avec ce programme de rééducation?
Eh bien, partant de ce constat 1/ qu'un seul être vous manque (le voisin? un autre?) et tout est dépeuplé; 2/ que Loulou est parti dix jours en vacances, eh bien, il est temps de se bouger la nouille. Vous voyez bien.
Dès demain, je vous détaille ce programme. D'ici là, bonne soirée, je sens que je vais frôler la transgression, là, avec une petite soupe miso savourée devant les Césars. Sans me lever pour la quinzième fois pour aller chercher de l'eau pour Loulou; une serviette pour Loulou; le fromage pour Loulou; etc. etc.
Aaaaaaaaahh (cri de la mère soulagée - et donc indigne - assez reconnaissable entre tous).
Ma vie est formidable, décidément.
vendredi 25 février 2011
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Compliqué de trouver une épaule à parce que tu es une mère ? Celui qui pense ça ne te mérite pas ! Et toi, tu mérites effectivement d'être choyée un peu, tiens !
RépondreSupprimerBon Césars ce soir et bon courage pour ton programme Karcher Détox. Tiens-nous au courant.
Bises, la Mouette.
Thierry
Oh non, c'est surtout compliqué de mon point de vue car je me sens avant tout maman, je crois, et que, de toute façon, ma vie est ainsi organisée que je suis dans ce rôle et que j'ai du mal à en sortir.
RépondreSupprimerObjectivement, je ne pense pas que ce soit un réel frein du côté masculin (à moins que j'aie une idée trop idéaliste de la gent masculine?). Je ne m'accorde pas trop d'occasion pour sortir de ce schéma, justement, et c'est ce que j'essaierai d'exposer demain, justement... A suivre!
Voui, c'est sûr que si tu veux qu'il entre du nouveau dans ta vie (genre, une épaule confortable, si possible rattachée à un bonhomme équilibré), va falloir s'arranger pour pouvoir lui trouver un peu de place ! Parce que, entre le boulot et Loulou, Loulou et le boulot, tu vis quand, toi ?
RépondreSupprimerAnne a raison, tu vis quand, toi ?
RépondreSupprimerJe quoi??? Ah ah ah, faudrait avoir le temps pour ça... Mais je me soigne et je prends le taureau par les cornes (enfin, j'essaie);)
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