Non, non, je ne suis pas mourue. Juste un peu submergée par le flot de surprises / rencontres/retrouvailles / joyeusetés quotidiennes / velléités sportives / envie de retourner aux fourneaux. Au point de ne pas trouver une minute pour conclure ce post que j'avais entamé... vendredi.
Ah ouais, quand même.
Qu'est-ce qu'il racontait? Oh, à peu près la même chose que ce que je viens de citer. Qu'une personne très chère m'avait dit que, quand même, j'avais beaucoup de stress à gérer.
Pas compris de quoi elle parlait, sur le coup.
Avant de réaliser que, oui, je me faisais des équations à mille inconnues et que, certes, ce n'est pas toujours facile, facile, de s'y retrouver mais que, en gros, je tiens la barre et que je sais le prix de la liberté. Telle une mendiante, j'ai tendu la main pour récupérer deux, trois missions. Histoire d'avoir un truc à grailler, par exemple. Résultat, je jongle entre deux compte-rendus à rendre pour hier, je refais les calculs, alors, cinq heures de retranscription multipliées par le nombre de jours de semaine, moins une journée pour Poney, deux heures pour ci, trois heures pour ça, que je divise par le nombre d'impondérables et j'obtiens, j'obtiens...
Que je suis dans la mouise.
Que pour respecter les deadlines, il faudrait que j'arrête de me faire du mal en pétrissant, malaxant, mitonnant comme j'ai repris goût à le faire depuis peu (du temps qui s'envole, de vieux rêves qui rejaillissent).
Que je renonce à manger (trop de temps perdu).
Que j'échange mon Loulou encore très dans les jupes de sa môman contre un modèle autonome (du genre qui n'a pas besoin de quinze mille rappels pour mettre ces foutues pompes qui traînent dans l'entrée, qui se fasse son petit déj tout seul - et puis son dîner aussi, tiens - qui aille à l'école tout seul, qui se fasse une auto-lecture de la sacro-sainte histoire du soir, etc. etc.).
Que je réduise mon temps de sommeil d'un tiers...
Que dis-je, il faut, pas il faudrait, j'ai pas le choix, les enfants! Sachant que deux, trois trucs dans la liste ne collent absolument pas à la réalité (et puis j'aime bien, moi, que Loulou soit encore mon Loulou, eh ouais), je ne sais pas ce qui est le plus difficile, renoncer à mes courses effrénées le long de la Loire, au chlore de la piscine et ses habitués du midi, mes envies d'enfourcher mon vélo, de boire un verre avec un ami, ou... mes cauchemars nocturnes. Que voulez-vous, j'y suis attachée, moi...
Pour l'instant, j'ai surtout sacrifié cet espace et après un week-end d'inconscience totale (pas touché à l'ordi, ou si peu, je réciterai deux avé et trois pater ce soir), je suis replongée dedans en tentant de repousser ce stress qui commence à m'envahir. En m'octroyant, quand même, deux ou trois pauses salvatrices... ou que je n'ai pu annuler, soyons honnête. Cet après-midi, par exemple, au lieu d'avancer dans cette course contre la montre, je vais faire un truc dont je vous reparlerai sans doute demain, selon l'intérêt de la chose.
J'entends le tic-tac. Tic tac. Tic tac.
Du stress à gérer?
Non, vraiment, je vois pas.
lundi 4 avril 2011
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t'as forcément un minuteur de cuisine dans un coin...bin sers-t'en, c'est le moment ou jamais de découper ric-rac ton temps en petites lamelles, et fissa encore ! A part ça, on t'a jamais appris que wonder-woman n'était qu'une invention des "comics" US ?...nan, pasque, là, tu vois, tu te fais ton mal toi-même, hein....
RépondreSupprimerLe moins qu'on puisse dire, la Mouette, c'est que tu es vivante. Et je sais combien ça fait du bien, d'être vivant dans la vraie vie. Et tant mieux si tu gères les stress.
RépondreSupprimerJ'espère en tout cas que ton week end de totale insouciance était très agréable.
Bises.
Thierry