Journée chargée, pour démarrer la semaine: extra ce matin et ce midi, tests de recrutement ce soir.
Un peu de restauration, un peu de rédaction.
Voilà qui ne va pas arranger mon équilibre, moi qui suis toujours le cul entre deux chaises, à ne pas savoir quelle direction prendre.
Pas très confortable, assurément.
Si je devais choisir à l'issue de ces dernières heures, c'est bien la restauration qui l'emporterait. J'ai pris plaisir à assurer cet extra et je suis ravie de réitérer l'expérience dans deux jours, à servir, cette fois-ci, mes propres fournées de petits gâteaux (trois cents pièces commandées, c'est pas beau, ça?).
Et sinon, j'attends toujours, à cette heure, de recevoir les tests qui auraient dû arriver dans ma boîte mail entre 17h et 18h. J'ai beau taper "F5", rien, nada, la DRH a dû me zapper... Oui, c'est moyen, je vous l'accorde volontiers. En allant me renseigner sur la toile, j'ai lu que cette société faisait partie d'une blacklist de la presse. Rassurant, non?
Du coup, j'ai eu le temps (!) de parcourir quelques forums consacrés au journalisme. Décidément, ça va de mal en pis. Les patrons ne prennent plus de gants et vont aux plus offrants, privilégiant tous ces jeunes Rastignac qui cassent le marché. Puisque ça marche, pourquoi se priveraient-ils?
Libération évoque ce jour la situation de journalistes de plus en plus précaires, sans nier cette exploitation de la main d'oeuvre, ni ce chantage exercé pour que les pigistes prennent le statut d'auto-entrepreneur (pourtant incompatible avec le job de journaliste, comme l'a confirmé le ministère du Travail). J'ai appris que sur 37000 titulaires de la carte de presse, nous étions près de 2300 à avoir pointé à Pôle Emploi en 2009.
Nous? Je m'inclus dans le décompte car j'ai toujours cette carte mais, à vrai dire, je me suis terriblement éloignée de cet univers.
J'ignore si j'y retournerai un jour.
Je ne sais même pas si j'en ai tellement envie.
Une chose est sûre, en attendant : je conserve ma petite entreprise et je prends les commandes, consciente que mes mains, asséchées par ces heures de cuisine, me sont actuellement d'un grand secours et me permettent de garder la tête à peu près droite.
lundi 10 mai 2010
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C'est surtout hors de l'eau que je voudrais la voir, ta tête...et garde-la bien froide, si possible.
RépondreSupprimerPour le reste....300 ptits gâteaux, va falloir y aller la Mouette !
Quand ça merde dans la presse, c'est qu'on veut la museler, ou bien la tenir ; et quand on cherche à la tenir, c'est souvent mauvais signe pour la démocratie, tu peux me croire.....
Je trouve que tu la gardes plus droite que tu le penses, ta tête. Et je suis très admiratif.
RépondreSupprimerBises.
L'oiseau