dimanche 9 mai 2010

Cherche mari millionnaire (mais vite, hein)

D'un côté, l'envie. Les perspectives de développement. D'une nouvelle vie.

D'un rêve qui se concrétise, finalement.

De l'autre, l'aspect purement matérialiste. Des histoires de charges à payer, de gagner sa vie, d'être payée pour travailler... Un vaste concept qui tend à se ringardiser, si j'en crois le nombre multiple de stages et boulots à-hautes-responsabilités-et-faible-rémunération qui pullule sur le oueb. Mais un concept que l'on doit prendre en compte lorsque l'on décide de son avenir pro.

Soyons clair. J'ai tellement envie de m'installer derrière le comptoir que je serais prête à zapper la question sous, si je le pouvais.

Mais mon bailleur n'est pas d'accord. Je ne suis pas sûre que les employés - chez GDF, Orange, j'en passe et des meilleures - goûtent à ma littérature lorsque je leur renverrai, en guise de paiement, des factures barrées avec juste: "Désolée, je bosse pour la gloire. Je ne peux donc honorer ces charges et vous remercie d'avance pour votre compréhension."

Ce boulot, ce doit être mon gagne-pain. J'ai pas le choix. Or, dans l'état actuel des choses - et après une longue, très longue conversation avec l'experte-comptable - il me permettrait de régler les charges du commerce, pas d'en tirer un quelconque bénéfice. Même en supputant que l'affaire va décoller, parce que plus d'heures d'ouverture, plus de services, plus de gâteaux à emporter...

J'en suis arrivée à la conclusion de mes grandes-amies-les-banquières : Il me manque un mari riche pour "subvenir à mes besoins". Pas (forcément) un gars physiquement intelligent, non, un mec avec des sous pour assurer le tout-venant.

Comment ça, je suis cynique? Mais n'est-ce pas la marque de la réussite, lorsque l'on se lance dans le business ?

Bon. Respirons. Je n'ai sans doute pas exploré toutes les options. Doit bien y avoir un moyen...

4 commentaires:

  1. Oh là là, c'que j'aimerais que tu le trouves, ce moyen !!!

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  2. Euh... je ne suis guère riche mais ce que j'ai est à toi ! Ca suffirait pour faire bouillir la marmite et payer le loyer. Et je suis potentiellement propriétaire d'une demi-maison, mais elle ne sera vendue que dans quelques années.
    Oui, pas terrible, je sais, mais si je peux aider...

    Bises, la Mouette.
    L'oiseau

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  3. Euh, je plaisantais, l'oiseau, toi aussi, n'est-ce pas ?;) Je veux trouver un vrai moyen, pas un artifice, ni une rente!!

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  4. Non, la Mouette, je ne plaisantais pas. Oui, je comprends que tu veuilles t'en sortir seule et je te le souhaite.

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