jeudi 27 mai 2010

Ma journée avec Dark Vador

Alors, je reprends les posts de la semaine: un plan bien établi, une liste des choses à faire, une nouvelle visite chez Pôle Emploi prévue ce jeudi (enfin, avant la fermeture des portes à midi), le balai dans le dos bien tenace et le jonglage de tout ça avec un loulou sollicitant en toute innocence sa maman overdeborded et atteinte de melon-ite aigu.

Même pas peur.

Sauf qu'un tel château de cartes, ça s'écroule au moindre coup de vent.

Loulou s'est réveillé ce matin, atteint d'une taux rauque qui m'a rappelé Dark Vador (un vieil ami de mes songes, laissez, faut pas chercher) et qui a surtout paniqué tous les passants, sur la route de notre pseudo-sauveur, le médecin. Ces derniers, visiblement effarés, se sont retournés sans discrétion sur cet enfant visiblement en phase terminale. Avec le regard noir vers la maman soi-disant digne, du genre: "faudrait p'têtre le faire soigner, votre môme, il agonise, là, et pis c'est sans doute contagieux." Parano? Une dame m'a quand même accostée en me signalant qu'au bout de mon bras se tenait "un pauvre gosse", et qu'en plus, cela ne faisait aucun doute: "c'est la coqueluche, ça!"

Elle a rejoint son mari en soupirant.

Ah, cette sollicitude extrême de nos concitoyens, ça fait chaud au coeur...

En fait, c'était une laryngite. "Ou bien une crise d'asthme, c'est l'un ou l'autre" a assuré le médecin - absolument nul, mais il était le seul à pouvoir nous prendre, on se demande pourquoi. "De toute façon", a-t-il ajouté après consultation express de son Vidal, " le traitement est le même". Me voilà rassurée. D'une toux rauque, loulou a acquiescé.

Avec mon Dark Vador en herbe, nous sommes rentrés et autant vous dire qu'entre deux quintes de toux, l'avancée de mes travaux s'est réduite à peau de chagrin. Allez savoir pourquoi, ça m'a déconcentrée d'entendre Loulou parler comme Jacques Monclar...

Bah, ça ira mieux demain.

3 commentaires:

  1. Pôv Loulou et pôv maman ! J'espère bien, oui, que ça ira mieux demain. Bon courage, en attendant.

    Bises, la Mouette.
    L'oiseau

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  2. "Une laryngite ou de l'asthme" ! comme si on pouvait confondre ! crétin ! et ça a fait médecine ! "le traitement est le même", ah ouais ??
    Mes pauvres, vous êtes bien soignés par chez vous, tiens !
    Bon courage à tous deux !!! et bon rétablissement !

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  3. Le plus drôle, c'est qu'il n'a pas su trancher, au final... et qu'il avait oublié d'inscrire la moitié des médocs sur l'ordonnance! La grosse classe. C'est une torture de le consulter, je ne le fais qu'en dernier recours et là, je n'avais pas le choix. Mais en général, je finis toujours par retourner notre généraliste, le vrai, le bon, le fort, pour réparer les boulettes de ce gros nase ;)

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