Surprise dans ma boîte aux lettres aujourd'hui : j'ai reçu une convocation pour mardi, pour un entretien d'embauche. Pour un CDD, un vrai de trois ans, avec salaire OK, boulot OK, sécurité OK. Poste de journaliste, ok - la carte en moins, quand même, mais bon, on va pas chipoter.
Un de ces trucs que n'importe quel chômeur en fin de droits (au hasard, moi) rêve de recevoir.
Et donc? Et donc, je ne sais pas quoi faire. J'y vais? J'y vais pas?
Comment ça, t'y vas pas, me crie l'angelot sur mon épaule droite, mais enfin, tu en crèves, de ne pas retrouver un boulot "normal", rassurant et fixe!
Comment ça, t'y vas? hurle le diablotin sur l'autre épaule, mais enfin, tu viens de tout changer pour t'ouvrir de nouveaux horizons!
Eh bien oui, figurez-vous que ce poste, dont je vous avais déjà parlé, ce poste se situe... au Mans. Oui, oui, c'est bien ça. Rewind, on rembobine, on oublie les aléas du déménagement, on efface l'opération sacrifice-je-sens-la-frite-mais-je-suis-connectée-au-oueb, on ne jette pas les cartons qui patientent gentiment dans la cave et hop, retour à la case départ.
Sauf que la case départ, personnellement, je la situe là où je me trouve actuellement. Je n'ai pas fait tout ça pour repartir aussi sec d'où je viens.
Qu'est-ce que cela me coûte, après tout, d'aller à l'entretien, me direz-vous (hormis un billet de train, et je vous assure qu'actuellement, c'est peu mais pour moi ça commence à devenir beaucoup - France Gall, sors de ce corps)? Pas grand-chose, on est d'accord. Je crains juste de remuer le couteau dans la plaie, en sus de faire perdre du temps à des gens.
Moi qui aime l'ironie, me voilà servie.
samedi 27 novembre 2010
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As-tu bien le choix, de toute façon ? Y aller ou se faire radier, il n'y a pas à tergiverser longtemps.
RépondreSupprimerAllez, courage, la Mouette.
Thierry
Tu plaisantes, l'Oiseau? J'ai le choix, celui de rester à Nantes pour trouver un autre boulot ou développer ce que j'ai entrepris jusqu'alors (écrivain public). J'ai le choix de vivre dans une ville où je me sens mieux, instantanément. J'ai le choix de choisir ma vie, même si elle est pavée de précarité. J'ai le choix de ne pas faire machine arrière.
RépondreSupprimerJe ne vais pas me faire radier pour ça, de toute façon, je bosse quand même un peu en ce moment, mine de rien...
Toujours intéressant d'aller passer 1 ou 2 entretiens histoire de faire ses gammes, s'auto-corriger, se "rôder". Encore plus stratégique de le faire sur des offres sans enjeu pour toi, histoire d'être au point le jour où l'opportunité du siècle vient à se présenter. Ca vaut le coup d'investir dans un "p'tit" billet SNCF d'autant qu'il existe des aides de Pôle Emploi (si tu remplis les critères bien évidemment. A valider auprès d'eux). Moi j'dis ça, j'dis rien...
RépondreSupprimerPas le choix que de manger à tous les râteliers et c'est tant mieux ! En allant au Mans, tu réviseras tes classiques de l'entretien d'embauche, avec Poney tu retrouves le plaisir d'écrire et tout ça en attendant The job qui déboulera forcément un jour à Nantes. Go !
RépondreSupprimerA bientôt pour la suite ! (c'est mieux que Dallas ;)
Et hop, me revoilà, tel le petit salmonidé acharné, reprenant là où j'avais laissé. Je sens que je vais y passer un p'tit moment, héhé....ce qui n'est pas pour me déplaire. Bon, je suppose que c'est du passé ça, mais j'aurais dit ceci : si t'es curieuse, tu y vas, si t'es interressée, tu y vas, si tu penses que c'est perdre du temps et des sous, t'y vas pas. Fastoche non ?
RépondreSupprimerWelcome back, Anne! Je vais donc moi-même faire un retour en arrière pour lire tous tes commentaires...
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