Entre deux réjouissances rédactionnelles, j'essaie vaguement de démonter les meubles et de remettre l'appart à l'endroit (enfin, à peu près). C'est donc vêtue de ma magnifique tenue dominicale (vieux t-shirt pourri, pantalon en molleton trop large, eh non, nous ne sommes pas sur un blog glamour ici, mais dans la vraie vie - enfin, je crois) que je me suis attelée aux mille tâches qui m'attendaient: cache-misère à base de stickers nases (Valérie Damidot, sors de ce corps) pour masquer les talents artistiques de Loulou, et opération camouflage de trous en retapissant carrément des parties histoire de créer un bon gros décalage entre la tapisserie d'avant et celle juste posée. OK, l'ancienne est crade, mais bien calée. Elle.
Celle que je viens de mettre fait des bulles. Comprends pas.
Et au fur et à mesure que je désinvestis cet appart qui fut un vrai refuge, j'essaie de ne plus penser à l'appel d'une amie, hier.
La mairie du Mans cherche un journaliste.
La tuile.
Je suis allée voir l'annonce. Je n'ai même pas trouvé un impératif qui aurait pu blackbouler totalement ma candidature. Soyons réaliste (et un peu prétentieuse): ce poste est pour moi.
Je fais quoi, moi, avec mes cartons partout, ma tapisserie toute bullée et mes affaires rangées?
Je fais quoi, moi, avec le nouvel appart, la nouvelle école, la nouvelle vie, la promesse de beaux lendemains?
Je fais quoi, moi, avec mon loulou qui attend de rejoindre Nantes, après avoir longuement discuté avec lui?
En plus, cela me permettrait d'éviter quelques soucis d'intendance et de transports, vu que, si tout va bien, je serais amenée à être ici une fois par semaine. Je pourrais continuer, un peu, mes extras au restau, (presque) juste pour le fun.
J'imagine que c'est toujours comme ça. Que quelque chose, quelqu'un vous rattrape toujours au vol alors que le décollage est imminent.
Mais comme nous sommes dans la vraie vie, je me suis juste laissé le temps de la réflexion. Résultat: j'ai passé ma journée à préparer, plus que jamais, mon départ.
Si ça, c'est pas un signe...
dimanche 10 octobre 2010
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Arrache-toi de ce trou, la Mouette, MALGRE l'opportunité de....Tu le regretterais, un jour, ton envol manqué.....
RépondreSupprimerCe qui est vraiment important, c'est de savoir ce que toi, tu désires. Est-ce que ce job t'intéresse ? Si oui, il faut te battre pour l'avoir. J'ai cru comprendre que les postes de journalistes n'étaient pas monnaie courante, ces temps-ci.
RépondreSupprimerQuoi que tu décides, je te dis merde, la Mouette. Et puissance 13, même.
Bises.
Thierry
Qu'est ce que tu veux TOI?
RépondreSupprimerC'est ça l'important... :-)
Courage pour ta décision!
@ Anne: c'est ce que je pense aussi;
RépondreSupprimer@ l'oiseau: je ne sais pas si ce job m'intéresse, disons qu'il arrive trop tard et je ne veux pas me battre pour quelque chose qui me ramènerait en arrière.
@ la mite: moi, je veux aller humer l'air régénérant de Nantes, alors... C'est tout décidé!