Je m'appelle Steph, La mouette pour les intimes, et je veux réussir dans la vie... Euh, enfin, ça, je ne sais pas trop. En fait, j'ai envie de partager avec des lecteurs et lectrices potentiels mon parcours initiatique, moi qui suis en pleine création d'entreprise. C'est sans doute une volonté narcissique de lancer un tel blog. Je le vois comme une façon d'avancer, de me contraindre à un carnet de bord et d'écrire. L'envie de rester à l'écoute, aussi, parce que les doutes existent, l'angoisse m'étreint parfois et qu'il est bon d'ouvrir grand ses oreilles et ses yeux pour ne pas rater la marche. Mon enthousiasme et le petit grain que j'ai là-haut m'ont toujours permise d'aller où je le souhaitais. Mais cette fois, l'entreprise est plus conséquente. Alors, y arriverai-je??
De quoi je parle, devez-vous penser. Pour amorcer ces chroniques d'une chômeuse volontaire (en temps de crise), je ferai ces prochains jours un petit flash-back sur ces derniers mois, les premiers de ma vie où je ne représente plus "rien" socialement (sinon un cas soc', un parasite, l'une des 3.8 millions de Français pauvres, si j'en crois une lettre que j'ai reçue récemment, signée de Martin Hirsch et Brice Hortefeux...) et sur l'envie qui m'a tenaillée de créer mon salon de thé/ restaurant.
Pour l'instant, je débute juste dans la blogosphère et je me contenterai d'une présentation sommaire: 34 ans, fille, journaliste chômeuse, donc, après quinze ans dans la même rédaction. J'exerçais un métier somme toute assez inutile, dans un milieu confidentiel et, en gros, j'écrivais pour cinq personnes : le rédacteur en chef, qui avait besoin de matière pour remplir son canard ; la correctrice, toujours avide de passer son feutre rouge sur mes copies, le lecteur amoureux (y'en a toujours un, en plus, ça flatte l'ego), mon papa, fier comme un paon de lire ma signature - et donc son nom, puisque sa pauvre fille n'est même pas mariée - et moi-même, parce que c'est bien de commencer par s'aimer soi-même (même si j'avais souvent des raisons de me détester!).
Bref, je prenais beaucoup de plaisir, mais à quoi je servais? A rien. On est d'accord.Il serait vain de penser que je vais avoir une quelconque utilité dans les semaines à venir, mais si tout va bien, je vais nourrir quelques bouches d'ici août. C'est déjà ça.
jeudi 9 avril 2009
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c'est ce qui s'appelle un très bon commencement. Très beau ce que tu écris sur notre métier... très vrai en plus
RépondreSupprimerça y est, je suis l'une de tes toutes premières abonnées, je te souhaite d'en avoir beaucoup d'autres. Je sais que tu fourmilles d'idées à la minute, alors à très bientôt pour tes nouvelles aventures...BIZZ
RépondreSupprimerComment ça tu ne servais à rien quand tu bossais à "bip bip" magazine? Comment expliquer, alors, que l'on n'entendait que toi dans les bureaux ? Tu parlais à des fantômes peut-être ? Tu n'es pas la mouette pour rien, isn't it ? Vivement qu'on t'entende piailler derrière ton comptoir.
RépondreSupprimerSalut à toi, chère Mouette !
RépondreSupprimerEh eh ! Voici donc que tu pénètres un peu plus avant dans la blogosphère, passant du statut peu enviable de pigiste ;-) à celui de « centre de mon monde à moi ». Seulement deux articles et c'est déjà passionnant... j'ai déjà hâte de tout savoir, de tout lire, de goûter ta cuisine, même si Le Mans, c'est un peu loin de Vichy !
En attendant, bravo et... longue vie au(x) blog(s) !
Bizz
Je suis tombé sur ton blog,via Facebook, et sincèrement, j'ai passé un très bon moment à te lire. Et pourtant, ce n'est pas mon loisir favori ; ta plume sans doute.
RépondreSupprimerComme nous serons prochainement éloignés géographiquement, j'espère que tu continueras à écrire, pour suivre tes prochaines aventures.
Bizz