Drôle de week-end. Pour la première fois depuis, ouh, très longtemps, j'ai le blues du dimanche soir, lorsque l'on prend conscience de repartir pour une semaine. A vrai dire, j'ai un peu perdu la notion des week-end, vacances, jours fériés et toutes ces occasions de souffler, savourant mon état perpétuel de procrastination. Mais là, back to reality: demain, je prends mon cartable et je retourne à l'école. Trois mois à l'AFPA, pour tout savoir sur la création d'entreprise. Mais qu'est-ce qui m'a pris, de réclamer une formation aussi longue?
Le pire, c'est que j'ai insisté.
En décembre dernier, premier coup de fil au dit-organisme. Je me fais envoyer bouler. J'imagine que, fêtes de Noël oblige, la dame-pas-aimable-et-limite-agressive-même a plus le coeur à emballer ses derniers cadeaux qu'à se soucier d'une énième pénible en quête d'une solution miracle. Bon, je rappelerai, hein. Et je passerai surtout par le Pôle Emploi.
J'expose ma requête et j'obtiens un rendez-vous en... mars. Bien. J'arrive, avec mon topo sous le bras, il faut qu'une psychologue me fasse passer des tests, paraît-il. Laquelle lit trois lignes de mon projet, pendant que j'en suis encore à me demander comment je dois me tenir - on ne sait jamais - et elle me rend tout ça: "ok, pas besoin de tests." Là, je me dis que j'ai bien fait de me laver les cheveux ce matin, je crois que je lui ai fait bonne impression. Et là, elle ajoute : " je vous inscris à la réunion d'information pour la formation de créateur d'entreprise" (oui, c'est toujours long, ces intitulés, appelons ça la RIFCA). En gros, ça veut dire que je poireaute depuis trois mois juste pour avoir l'honneur de participer à une RIFCA. Waouh, réactifs, ces gens-là.
J'ai de la chance, il y en a une, de RIFCA, dès le lendemain. On se retrouve autour d'une table ronde et on nous expose alors le principe de cette formation. 35 heures par semaine. Beaucoup de travail personnel. Une réunion hebdomadaire, chaque lundi. Et si vous voulez vous inscrire, pour la prochaine session, le 20 avril, il vous faudra prendre rendez-vous, exposer votre projet à deux "jurés" et, si tout va bien, peut-être qu'éventuellement, sur un malentendu, vous pourrez suivre cette formation. Ni une ni deux, je fonce sur le type, limite à lui arracher son agenda, je lui suggère que l'on se voie dès le lendemain, histoire d'accélérer un peu les choses. La méthode a payé: maintenant, me voilà en train de stresser, d'avoir à retrouver un rythme de vie "normal", comme tout le monde. C'est bien fait pour moi, tiens.
dimanche 19 avril 2009
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Bonne reprise, alors, Steph!
RépondreSupprimerBon courage pour le début de cette nouvelle étape vers ton projet utlime !
RépondreSupprimerC'est sans aucun doute un mal nécessaire... et puis au moins tu as un beau cas pratique pour mettre en application tout ce que tu apprendras.
Une autre solution aurait sinon été de démarrer ton affaire et de passer ensuite dans "Cauchemars en cuisine" avec Gordon Ramsay !
Bon courage, et bonne chance.
RépondreSupprimerC'est une super opportunité, et même si ça fait un peu peur, tu ne le regretteras pas :o)
Et 3 mois, c'est court...
Ca fait 6 ans que j'ai repris mes études moi!!! (Cela dit, c'est vrai que les derniers mois sont les plus longs!)