lundi 31 mai 2010

Déjà vu

Un homme, une femme, dans la nuit new-yorkaise. Des étoiles plein les yeux. Et cette sensation de déjà-vu...

J'adore cette expression, souvent reprise, en français dans le texte, dans nombre d'oeuvres américaines. Avec ce délicieux accent. Déjà vouuuu...

Stop! On arrête là le romantisme à trois centimes.

Un homme, une femme, dans un bureau de Pôle Emploi. Des fourmis dans les jambes, d'avoir attendu autant. Et cette sensation de déjà-vu...

J'adore l'expression de l'homme, sérieuse et rassurante. Il parle français, enfin, le français que je comprends. Pas celui du 39 49. Ni l'autre, de l'accueil de son agence.

Il se souvient de mon dossier. Et ajoute: "j'étais en vacances et en rentrant ce matin, j'ai trouvé vos documents sur mon bureau. Alors, je vous ai actualisée."

Aussi simple que ça. Problème suivant!

L'homme mérite son auréole.

La femme en reste béate d'admiration et de reconnaissance.

Cet homme est mon apôtre. Mais, je vous l'ai déjà dit, non?

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