dimanche 14 juin 2015

Le Jour J

Lundi matin, RDV 7 h pour passer la pratique du CAP Pâtisserie...
Comment ça, j'amène ma maison? Pensez donc...
 
 
Des stères de paquets de sucre, des chariots de farine, des cartons d'œufs, des dizaines de litres de lait et de crème, de la pistole de chocolat - noir, lait, blanc - de la poudre d'amandes et de noisettes à foison...
 
Des quantités inconcevables de pâtes, de biscuits, de crèmes, un robot décédé, des spatules, fouets, thermomètres et autres ustensiles chaque jour plus nombreux, un renoncement provisoire et volontaire à la pesée hebdomadaire (pas la peine de se faire plus de mal qu'il n'en faut, hein), un frigo tellement blindé de sucreries que les menus de la semaine ont été souvent sacrifiés, se réduisant à peau de chagrin...
 
A la maison, il y aura un avant et un après CAP Pâtisserie. Depuis trois mois, nous vivons tous au rythme de cet examen, sachant que Clark et Loulou se sont rarement plaint d'un trop-plein de viennoiseries le matin... Mais ont frôlé l'overdose de sucre, je crois, lorsque les entremets se sont multipliés.
 
Trois mois à ce rythme, c'est à la fois long et très court, quand je pense à tous les candidats, libres ou en formation (initiale ou adulte) qui consacrent entre 9 mois et 2 ans à apprendre le BA-ba de la pâtisserie. Lorsque j'ai démarré en mars, je restais très perplexe sur mes chances d'obtenir le diplôme en m'entraînant si peu.
 
Après des journées entières passées dans ma cuisine, 5 à 6 jours sur 7, j'ai la prétention... d'être confiante. Je sais que rien n'est absolument joué, et j'ai forcément des lacunes. Mais j'y vais avec envie et détermination et j'ai l'idée de bien m'amuser, au delà du stress que je vais forcément sentir monter en flèche lundi matin.
 
Car oui, cette fois, j'y suis. Lundi 15 juin, c'est une sacrée date pour moi, celle où je vais au bout de mes élucubrations. J'ai préparé ma mallette, mais surtout ma tête. J'entends bien surmonter mes doutes et mon appréhension, pour décrocher ce titre, aussi fou et présomptueux que cela puisse paraître.
 
Réussite ou catastrophe, je n'aurai pas de regret lundi soir.

Et puis, au pire, j'aurais au moins un truc à vous raconter, hein...

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