mercredi 22 avril 2009

Vogue, vogue la galère...

J'étais bien décidée à partager mon enthousiasme en ce début de semaine, sauf que mon ordi en a décidé autrement. En attendant de le récupérer, je me suis attelée à diverses tâches, entre lectures d'ouvrages comptables - où l'impression de pénétrer dans un monde désespérément hermétique à mon p'tit cerveau s'est fait de plus en plus prégnante au fil des pages - et rendez-vous avec de précieux conseillers.

Oui, j'avais l'impression d'avancer, même si je voyais les heures s'écouler sans l'ordi, sans connexion et donc sans pouvoir faire mes devoirs pour l'AFPA. Ils comprendraient, pensais-je, d'autant que j'ai senti que l'échéance - reprendre un lieu déjà existant - prévue en août, pouvait même peut-être se rapprocher davantage.

Et ce soir, c'est un peu la dégringolade.

"Non'". La personne avec qui je pensais trouver un accord a dit "non". Un non franc, massif, cinglant. Est-ce sa propre déception? Est-ce juste de l'impulsion? Nous ne trouvons pas de terrain d'entente sur l'aspect financier mais je n'ai même pas l'occasion de défendre mon bout de gras. C'est non.

Nous avions envisagé que je reprenne son restaurant-salon de thé, dont elle conserverait le droit au bail, ce qui lui permettait de le garder sous la main et moi de disposer d'un lieu que j'aime et dont j'aurais pu disposer à ma guise. Je m'y voyais déjà, forcément. Là, il y aurait une étagère pour y poser de grands bocaux, ici, des suspensions, par là une console... Tout était calé dans mon esprit, j'avais même en tête le camaieu des chaises et l'endroit où j'allais disposer les cadres. Pour tout dire, j'ai passé quelques heures chez IKEA la semaine passée à repérer les Foto, Ronnskar, Kroken et autres Ribba... Pouf, la bulle a éclaté et je tombe de haut.

L'opportunité était-elle trop belle? Me suis-je montrée trop présomptueuse? Dois-je passer davantage d'embûches pour parvenir à mon dessein? Je ne me décourage pas, non. Mais si ce "non" reste sans appel, comme c'était le cas ce soir, il va falloir que je prenne mon mal en patience pour ouvrir un lieu qui serait véritablement le mien, cette fois. Le parcours du combattant commence.

5 commentaires:

  1. Bah ça... Mais elle ne t'a pas dit pourquoi elle disait "non"? C'est un changement d'avis ou le "oui" tu en avais seulement rêvé?
    Pour le reste, c'est sûr que pour se lancer c'est l'idéal de reprendre un lieu que l'on aime...en tant que client.
    L'affaire se complique, mais tu as l'air décidée. Hein, tu l'es toujours? Oui? Question de temps alors...

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  2. Si, je connais le motif de son refus, c'est uniquement financier puisqu'elle était tout aussi partante que moi au départ, et je n'ai pas rêvé ce "oui". Je lui propose moins que ce qu'elle espérait, tout simplement! Je me fie à l'expert-comptable, pas à mes simples envies... L'affaire n'est pas close, dans mon esprit, ni celle-là, ni une autre. Il m'en faut plus pour baisser les bras, non mais!

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  3. Aïe. Tu as déjà une idée de plan B pour l'emplacement ?
    Olivier.

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  4. Ca aurait été trop simple et trop facile que tout fonctionne du premier coup... limite louche ! Il est clair qu'il y aura un certain nombre d'obstacles à franchir pour atteindre ton but mais tant que tu es motivée et que tu as la foi, aucun ne te resistera... et au pire tu les contourneras !
    Et puis il est certainement plus sage de rendre ton projet viable financièrement en proposant moins à tes "partenaires" plutôt que de partir dans tous les sens et devoir fermer boutique après quelques mois...
    En tout cas, dans le Nord, on croit en toi et on est de tout coeur avec toi!!!!

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