Y'a des jours comme ça où j'aurais envie de raconter ma vie à la terre entière, aussi insignifiante soit-elle (ma vie, pas la Terre). Et d'autres, comme aujourd'hui, où rien ne me semble vraiment digne d'intérêt. Est-ce la moiteur de la journée, le témoignage d'un ancien de l'AFPA dont je n'ai pas retenu le discours - seulement le parfum (trop) entêtant, hélas - ou l'élaboration du prévisionnel? Est-ce la démotivation croissante du groupe, dont l'émulation a fondu comme neige au soleil ? Toujours est-il que j'étais "dans la lune". Comme l'a écrit l'institutrice à propos de mon loulou, tiens.
Dans la lune, à imaginer de nouvelles perspectives. Dans la lune, à me voir livrer des petits gâteaux à droite, à gauche, à faire les marchés pour y vendre ma came, sans plus me soucier d'un quelconque local.
Dans la lune à envisager de revenir au journalisme.
Dans la lune à songer à une autre vie.
Dans la lune à espérer simplement trouver une issue.
N'y voyez pas de mélancolie là-dedans. Non, j'étais plutôt sereine aujourd'hui. Mais, paradoxalement, c'est parce que j'étais dans la lune que mon esprit vagabond s'est laissé aller à mille idées plus terre-à-terre les unes que les autres.
lundi 29 juin 2009
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Peut être aussi parce que toutes les lignes de fuite convergent vers l'horizon...
RépondreSupprimerEt s'il y avait une route que tu n'as pas essayée ?
RépondreSupprimerJe suis un peu moins présent ces derniers temps mais je te suis et te lis toujours avec plaisir.
Bisettes
l'oiseau
Une route que je n'aurais pas essayée? La fuite, dont parle Anne, peut-être ?
RépondreSupprimerJ'ai pas dit mon dernier mot, mes origines bretonnes, sans doute... Merci de votre fidélité!