mercredi 8 juillet 2009

Un gros macaron rose sur le crâne

Il est rose. Un peu gros. Ce n'est ni un cochon, ni mon Jéjé et ses 350.000 cochonou planqués dans son pull rose (désolée, lui seul comprendra...) mais mon dossier final. Le Business plan, messieurs dames, qui va me servir de passeport auprès des banques et associations diverses que je ne vais pas manquer d'aller démarcher. Comme ça, s'ils l'approuvent, c'est banco.

S'ils le refusent, je pourrais toujours leur taper sur la tête avec, ça fera pas de traces.

Dommage que mon appareil-photo soit en rade, parce que j'en suis tellement fière que je vous aurais bien montré la couv'. Allez, je vous mets l'eau à la bouche, y'a un joli macaron à la framboise dessus, avec le nom de mon resto (virtuel, oh, faut suivre, là!). Que je ne peux pas vous dévoiler pour l'instant, c'est top-confidentiel.

A l'intérieur, vas-y que je t'ai collé des madeleines, cannelés et autres muffins, histoire de leur donner l'eau à la bouche, à ces décideurs qui vont influer sur la suite de l'aventure. C'est vrai, je pourrais très bien faire appel au carrossier pour qu'il les aide à dire un grand oui. Il a encore prouvé aujourd'hui qu'il était un sacré phénomène. Un peu du genre Obélix, vous voyez le style. Le type qu'est tombé dedans quand il était petit. Bref, ce ne serait pas du jeu que de faire appel à la force, alors je vais juste garder confiance.

J'ai éprouvé cette incroyable sensation du devoir accompli, en reliant le dernier exemplaire. C'est drôle car, à pareille époque de l'année, j'ai toujours été très angoissée, à la bourre et complètement obsédée par mon boulot. C'était l'époque des traditionnels transferts, dans les clubs français, et il fallait appeler les coaches, un par un, les rappeler, prêcher le faux pour tenter d'arracher une news... C'était du sport et quand venaient les derniers jours de bouclage, je me sentais dans un état second. Des cernes pas possibles, les yeux brouillés, le teint pâle, j'étais une boule de nerfs. Mais quel incroyable soulagement quand je raccrochais pour la dernière fois le téléphone! C'était fini.

Généralement, j'allais alors ranger mon home sweet home, totalement délaissé depuis trop longtemps, faisant le tri, le vide et songeant aux vacances à venir. Ce soir, je me suis contentée d'une micro-dose de tout ça, sachant que pour la farniente, c'est pas gagné. Car j'ai rendu mon dossier, je passe devant le jury dans une semaine, mais je sais que cette fois, tout va commencer.

Où et comment, je l'ignore. Il y a tant de pistes à explorer!

Et puis, me cherchez pas, hein : Un gros business plan sur le crâne, ça doit faire mal...

7 commentaires:

  1. Mais mais mais....c'est qu'elle mordrait, cette Mouette !
    Chuis pliée de rire - bien que le suspense monte d'un cran !
    Pasque là...fini de grimper l'échelle du plongeoir, va falloir sauter....!
    On reste avec toi, alors t'inquiètes, et fonce !

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  2. Je croise les doigts pour toi!!
    Je suis sûre que ça va bien se passer!!

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  3. Hmm ça donnerai presque faim tout ça !
    Bon courage !

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  4. Merci pour vos encouragements, promis, je ne vous ferai pas de mal, pas à vous tout du moins!

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  5. Bravo ! c'est une belle étape de franchie et je te souhaite que les "décideurs" qui te feront face soient de fins gourmets. Bon courage pour la suite...

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  6. Ouaip, ça fait du bien quand c'est fini ! Maintenant, y a plus qu'à attendre une semaine pour savoir. Je te dis merde, même si je sais que ce n'est pas nécessaire, tu vas nous passer ça les doigts dans le nez. Et après, plouff, le grand bain.

    Bisettes
    L'oiseau

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  7. J'ai bien envie de les soudoyer avec un petit moelleux au chocolat à ma façon, mais ce ne sont pas eux qui me donneront l'argent... Mais bon, si ça peut les convaincre, allons-y!! J'ai hâte de passer, afin d'écouter leur avis objectif sur le projet...

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