jeudi 25 février 2010

Les meilleures choses...

Dans mon esprit, un tourbillon d'images qui reviennent - et le sourire avec. Je n'ai pas vu le trajet passer, hier soir, et pourtant, il a bien fallu me rendre à l'évidence: la semaine de vacances est terminée. Finie l'insouciance. D'ailleurs, j'avais à peine posé ma valise (enfin, un sac de quatre tonnes, jamais su faire des bagages légers) que j'avais rejoint la cuisine. Fouet à la main, le combiné à l'oreille pour parler à loulou (resté chez son papa), j'ai préparé la pâte à cannelés pour une livraison vendredi.

Business is business, eh, qu'est-ce que vous croyez?

J'suis crédible, là? Non, OK. N'empêche que j'étais bien contente d'être une fille et de pouvoir faire deux choses à la fois (un rien de private joke, je le concède). Parce que j'ai du boulot sur la planche.

C'est le retour immédiat à la réalité, avec son lot de commandes sucrées - plutôt excitant - et celui, moins drôle, de questionnements. La place retrouvée de l'incertitude, en somme. Mais, au moins, j'aurais balayé mes angoisses quelques jours durant. Les bouchons et autres p'tits restaus chaleureux, les balades dans le Vieux Lyon, les soirées simples entre amis, les discussions à bâtons rompus, rien de tel pour se ressourcer.

Parfois, ça a légèrement débordé, entre fête improbable d'un dimanche soir un rien aviné ou recherche intempestive des "Kedsonnes" (Entendez "Quais de Saône") qui ont engendré des traversées en sens interdit ou sur les couloirs des trolleys - voire un arrêt au frein à main en plein boulevard lyonnais.

J'ai toujours l'impression d'avoir douze ans, dans ces moments-là, et je savoure. Même si je sais au fond de moi qu'il serait temps de vivre comme une adulte, raisonnée et raisonnable.

Alors, je vous rassure (?), c'est prévu. D'ailleurs, je vais cet après-midi à une réunion qui devrait décider de mon futur statut professionnel.

Oui, les meilleures choses ont toujours une fin, mais elles réactivent généralement les envies et projets. Que j'entends bien faire fructifier. Enfin.

2 commentaires:

  1. C'est vachement bien d'avoir 12 ans, tu es bien assez adulte le reste du temps alors profites-en. Et surtout ne perds jamais cette part d'enfance en toi.

    Bises,
    Thierry

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  2. Aaaaah, Lyon, c'est franchement une belle ville ! bien contente que tu te sois bien amusée, mais bien contente de te lire de nouveau aussi ! vas-y, envoie la suite !

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