Un mail, dimanche soir.
"Gros succès des assiettes gourmandes! Peux-tu me préparer une fournée de cannelés, madeleines et macarons pour mardi?"
Ça ne mènera peut-être à rien, mais c'est toujours plaisant de répondre à pareille requête. Si j'écoute Pierre, Paul, Jacques, autant que je cesse tout de suite les frais - le statut d'auto-entrepreneur supposant quelques contraintes, forcément. Mais si je me fie à moi-même, je me dis que, sans essayer, je ne risque pas de voir ce qui se passe.
Je suis repassée aux deux restaurants que j'avais démarchés, la semaine dernière. Je ne sais toujours pas s'ils répondront positivement à mon appel du pied, mais les deux ont visiblement apprécié les échantillons sucrés que je leur avais laissés. Cela peut-il les convaincre d'investir? J'en doute. Parce qu'entre acheter un fondant au chocolat industriel à 88 centimes la part et un fait maison à un peu plus d'un euro, certains restaurateurs, pragmatiques, n'hésitent guère et privilégient la rentabilité. Tant pis si c'est au détriment de la qualité.
J'entends leurs arguments, même si, en tant que consommatrice, j'estime le raisonnement gagne-petit et peu commercial. Ne revient-on pas davantage dans un établissement qui fait le choix qualitatif? Dans le même temps, j'imagine qu'ils ont tous cette volonté, au départ, et que nombre d'entre-eux finissent simplement par privilégier le gain de temps et d'argent.
Wait & see, donc. Je ne veux pas sacrifier cette envie d'écriture, d'où la difficulté de s'investir pleinement sur la confection et livraison de gâteaux. Pour autant, lorsque j'ai lu ce mail, j'ai ressenti un p'tit truc, comme une décharge, pensant qu'il y avait peut-être moyen d'ouvrir la voie sur de nouveaux horizons.
lundi 8 février 2010
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mais oui ! l'horizon s'ouvre, et on gère son temps et on y arrive.....
RépondreSupprimerIl faut y croire ! et en effet, le proverbe a raison : qui ne risque rien, n'a rien !
Je la comprends parfaitement, cette petite décharge. Continues, je suis sûr que tu es sur la bonne voie.
RépondreSupprimerBises
Thierry