Drôle de journée aujourd'hui, pleine d'espoir et d'encouragements en tout genre.
La balance, d'abord, qui affiche quatre kilos de moins, depuis fin avril. Tout le monde s'en fout, je sais, mais ce genre de détail me suffit, personnellement. Je ne suis pas exigeante.
Un coup de fil, ensuite, d'une propriétaire nantaise qui a vu mon annonce sur un site de particulier à particulier, et qui me propose un appartement. Je lui explique ma situation actuelle, elle ne raccroche pas. Elle se montre même compréhensive. Tant qu'elle perçoit son loyer chaque mois, elle se soucie peu que je ne sois pas CDI-sée.
Dingue.
J'appelle dans la foulée un bailleur pour jouer à Cosette et faire le point sur mes chances d'obtenir un logement social à Nantes. La dame, charmante (!) m'explique qu'il faut compter en moyenne trente mois pour décrocher la lune.
Douche froide.
Sur fesse de bouc, je découvre les encouragements d'une lectrice - qui se reconnaîtra. La veille, déjà, j'avais été surprise par un tout aussi joli message et, vanité ou pas, ce genre de témoignage a le don d'égayer ma journée et de me redonner un peu de fuel pour la journée.
Oui, oui, je me prends un peu pour une fortiche, dans ces cas-là. Ça dure trois minutes, j'ai l'ego sur gonflé... avant de songer à ma situation actuelle. Pfffffoooooouuuu, on dirait une baudruche.
Douche froide.
Je vous passe les lettres de motivation, le déjeuner entre filles qui détend sérieusement les zygomatiques et la préparation d'une pièce montée pour dimanche (je sais, ça n'a rien à voir. Ça se saurait, si j'étais structurée). Une journée sympa... Plus encore quand une première personne m'appelle, pour "faire le point sur votre demande de logement". Sans (trop) jouer le pathos, je lui expose la situation et je m'attends déjà à ce qu'elle me rie au nez en m'expliquant qu'il y a des cas plus désespérés, blablabla. Elle m'annonce que mon dossier va être examiné dans les semaines à venir pour l'attribution d'un appartement. Et qu'elle est confiante pour moi.
Je vais avoir l'embarras du choix, à ce rythme-là.
Dingue.
Puis, un nouveau coup de fil. Il s'agit de la boîte qui m'a employée le mois dernier. Cette fois, il s'agit d'une mission à domicile, pour six heures de retranscription.
Dingue.
Soit, au bas mot, une quarantaine d'heures de travail.
Douche froide.
Si je peux? Bien sûr que je peux. C'te question.
Guillerette, je vais chercher Loulou à l'école. Habituellement peu tendre dans ses propos, il me dit que je suis belle (oui, je sais, faut pas l'écouter, je suis sa môman, d'abord, et il nage en pleine Oedipe. Mais quand même). Il me lâche ça entre deux coups de fourchette, sans réclamer une contrepartie.
Dingue.
J'attends la douche froide.
jeudi 10 juin 2010
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Pourquoi devrait-il toujours y avoir un douche froide après un bonheur, petit ou grand ? Il n'y a pas toujours DM après le V de vie.
RépondreSupprimerBises, la Mouette.
Thierry
La douche écossaise, c'est bon pour le teint ! et puis la vie, c'est drôlement plus intéressant quand ce n'est pas plat, même si des fois on flippe sévère.
RépondreSupprimerAlors, la suite, la suite ? suspense ?