Je ne sais pas si vous vous en êtes rendus compte, hier soir, mais vous avez lu un "premier jet". Le post que je balance systématiquement, avant de me relire, en direct sur le blog, pour chasser les coquilles.
En l'occurrence, y'avait une sacrée faute (voire deux, ahem) de concordance des temps. Je clique donc sur "modifier les messages", je clique, disais-je, je clique, eh, l'ordi, je clique là, tu crois vraiment que je vais passer ma soirée à ça? C'est toi qui va me faire les cartons/dégivrer le frigo/récurer la gazinière qui part demain/laver le truc cracra que j'ai découvert sous l'évier?
Hein, l'ordi, c'est toi?
Non, on est d'accord. Alors, tu la fermes et tu me laisses cliquer.
Je crois que mon ordi est susceptible, qu'il a besoin qu'on y mette les formes, un peu de douceur. Parce là, paf, il s'est bloqué.
C'est pas comme si j'avais une retranscription de 4h30 à finir pour hier. C'est pas comme si j'avais des informations à consulter absolument dessus.
Là, je me suis dit que, quand même, c'était un peu la cerise sur le gâteau. Après cette drôle de journée au commissariat, puis une looooongue attente à l'assurance, le dépôt un rien délicat (pour moi, surtout, je crois!) d'un loulou chez sa mamie, je pensais pouvoir souffler un peu et je m'étais même octroyé une petite faveur. Je suis passée acheter le dernier CD de Cocoon et je me voyais déjà, à la cool, finir d'empaqueter ma vie au son de cette musique que j'affectionne tellement.
Au lieu de râler comme une damnée contre ce bout de technologie mal léché.
Bon, l'avantage, c'est que mes cartons ont avancé et il ne leur manque plus que des petites papattes pour partir tout seuls dans le camion. J'étais partie, comme dans l'impossibilité de m'arrêter, jetant, emballant, portant... Un moment, j'ai dû me rendre à l'évidence.
J'étais une zombie. Et ça faisait à peu près sept fois que Cocoon tournait sur la chaîne.
Alors, je me suis affalée et j'ai dormi cinq heures, avant de me lever comme un petit soldat, espérant que la nuit aurait permis à mon ordi de revenir sur sa position, de mettre un peu d'eau dans son vin... Tu parles, rien.
L'avantage, c'est que ce dépannage express auquel j'ai dû me soustraire m'aura permise de revoir de vieux amis - informaticiens de leur état, mais sans les boutons ni le look qui vont avec - et je me suis demandé si l'ordi ne me sommait pas, ainsi, d'aller bêtement dire au revoir aux gens, au lieu de partir comme une sauvage.
Sauf que, malgré les cartons, malgré les résiliations, malgré la page qui se tourne, je ne quitte pas tout à fait Le Mans. J'y reviendrai très régulièrement, bientôt et je ne manquerai pas de vous détailler tout ça... Pourvu, évidemment, que mon ordi ne fasse pas de nouveau sa forte tête.
mardi 26 octobre 2010
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Un ami informaticien sans le look et sans les boutons, lui aussi, en le croisant dans la rue, on le prendrait plutôt pour un rugbyman) me disait hier soir encore qu'il n'y a pas de mauvais informatique, il n'y a que de mauvais informaticiens. Mais parfois, hein...
RépondreSupprimerBon courage, la Mouette.
Bises.
Thierry
Dis donc, j'ai l'impression qu'il te chagne en douce, le Piaf......:)
RépondreSupprimerBon, eh bien tout est bien qui finit bien, non ?
Mais non, je ne taquine personne, moi :)
RépondreSupprimerOui, tout est bien...