mercredi 5 août 2009

Vieux rêve et nouveau délire

Elle prenait le thé à la maison et nous discutions, tantôt tranquillement, tantôt âprement. Je pensais en moi-même que ma patience était enfin récompensée, que je n'avais pas travaillé pour rien et que j'allais pouvoir chérir à mon tour ce p'tit lieu.

"Maman, j'ai fini de dormir"

Hein? Quoi? Ah, mince, ce n'était qu'un songe. Mon fils continue inlassablement à me réveiller ainsi, je suis toujours entre deux vies, sans restaurant fixe, et rien ne bouge. La proprio du lieu en question ne m'a pas (encore?) donné de nouvelles et j'ignore si elle va finalement se résigner à me vendre son "bébé". Samedi dernier, je suis passée devant, et l'établissement était fermé, en plein après-midi, faute, j'imagine, d'employée disponible (la proprio travaille dans son second resto). Et moi, je suis là à tester des recettes, à casser des ustensiles (décidément pas costauds, ces fouets IKEA, c'est au moins le troisième qui finit à la poubelle) et à profiter simplement des vacances at home. J'aimerais savoir, si ça va marcher, ce que je vais faire de ma peau sinon, mais hélas, je suis impuissante pour le moment.

Je suis consciente que la France entière est en vacances actuellement, ou quasiment, puisque même le couple présidentiel se la coule douce en Méditerranée, et j'ai moi-même lâché mes cahiers depuis quelques jours déjà, mais je me sens comme en veille, prête à agir à la moindre alerte. C'est idiot, puisqu'au fond de moi, je suis convaincue que le temps jouera en ma faveur, comme dans mon rêve. Et que début août n'est pas une période propice à la négociation.

Alors, que faire? S'éloigner, bien sûr. Ils sont tous en vacances? Je vais partir en vacances. Des vraies, loin, doigts de pied en éventail, à ne penser à rien, sinon à remettre de la crème solaire de temps en temps et, quand même, surveiller loulou dans une immense piscine paradisiaque. Lundi soir, j'ai donc écumé tous les sites de voyages de dernière minute, des maxi-promos à... 1500 euros la semaine (mon loulou compte pour un adulte, yes).

Mouais, et si je visais plus modeste ? Le boncoin.fr, c'est certes beaucoup moins glamour que voyageprive.com, et les photos de clic-clac verdâtre avec des grosses fleurs défraîchies, ça donne moyennement envie, mais bon, c'est plus raisonnable... D'annonces en annonces, je commençais à imaginer le trip vendéen, genre les vacances familiales un peu lourdes mais tellement moins onéreuses (je parle en connaissance de cause). Petite alternative, la Loire-Atlantique, mon département d'origine. J'ai appelé pour un appart riquiqui à La Baule : réservé, depuis cinq minutes, qu'elle m'a dit la dame, désolée.

Et c'est comme ça que j'ai cliqué, quelques minutes plus tard, pour... la République Dominicaine. Je sais, ça n'a rien à voir. So what?

3 commentaires:

  1. So what ? Si tu ne rêvais pas, ton projet n'existerait pas et tu aurais rejoint une rédaction quelconque pour couvrir les chiens écrasés. Alors rêves ! Et vas jusqu'au bout de tes rêves.

    Bises
    L'oiseau

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  2. oh yeah ! c'est vrai que du 44 à la Rép'Dom', y a juste un pas ! hahaha ! j'adore cette capacité à se jeter dans un truc, comme ça, sans logique apparente, un peu au p'tit bonheur - ouais, allez, j'aime bien te suivre, la Mouette, et avoir fini par atterrir sur ton blog !
    bon, à quand le départ ?

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  3. Je décolle le 16 août, j'ai hâââââââââââte!

    Sans logique apparente? Damned, je suis démasquée! C'est tout moi, ça... Bizz à vous 2

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