Hier après-midi, avant de rentrer at home pour quelques studieuses intentions (chercher un travail, tout ça), je fais un petit détour vers une grande enseigne suédoise, histoire de... Bah, à quoi bon me justifier, j'adore faire du shopping - même si je passe de moins en moins souvent à la caisse, allez savoir pourquoi.
Me voilà donc à m'extasier devant une veste officier, qui serait tellement contente de rejoindre deux de ses soeurs dans mon armoire surchargée, lorsque mon portable me sort de mes rêveries hautement palpitantes. Au bout du fil, une chargée de recrutement. Qui fait suite à ma candidature déposée la veille sur le site de sa société.
Waouh, je suis soufflée par temps de réactivité.
A moins qu'ils n'aient absolument aucun autre postulant... Peu importe, j'accepte de me soumettre à ce premier entretien téléphonique. Allez savoir pourquoi, je garde en main la veste et je reste dans le magasin, au lieu de sortir tout naturellement vers un lieu plus adéquat.
Trop facile.
Je scrute la veste. Je l'essaierai après. Concentration, concentration, au milieu des portants, je sais, le bon sens, c'est pas inné chez moi. Bref.
La chargée de recrutement, charmante, m'interroge sur mes motivations, revient sur ma création d'entreprise avortée et sur ce que sous-entend le poste, rédacteur, en l'occurrence. Il s'agit de retranscrire des propos tenus lors de réunions diverses et variées et de rédiger des comptes-rendus pour les entreprises.
J'en vois déjà qui font la fine bouche, tout ça, quel intérêt, aucune créativité, blablabla. Et puis, ce n'est que pour six mois, blablabla. Pourtant, j'en suis convaincue, je suis faite pour ce poste, vous pensez! A vrai dire, rien qu'à l'idée de retravailler, je sens le palpitant s'emballer.
Et puis les conditions me semblent parfaites, avec du télé-travail comme je le souhaitais, limite si je ne me pince pas pour y croire. J'écoute religieusement mon interlocutrice qui sait trouver les mots pour confirmer mon enthousiasme et je m'imagine déjà aux commandes quand...
"Afin d'éviter une attente trop longue en caisse, H&M vous informe que..." Aaaaah, mais tais-toi, madame, tu me grilles, là! Je me re-concentre, essaie d'ignorer les bouffées de chaleur qui m'envahissent soudainement, feins de n'avoir rien entendu et espère qu'il en est de même à l'autre bout du fil.
Mais je conserve bien le cintre en main, on sait jamais, hein, qu'une harpie me vole la veste.
Au final, je dois passer des tests mardi prochain, avant, peut-être, d'aller au siège de la société, défendre ma candidature.
La veste m'allait. Et au passage en caisse, j'ai eu droit à une réduction sur le prix initial.
Mon jour de chance, j'imagine.
jeudi 18 mars 2010
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Yess ! Forza, la Mouette.
RépondreSupprimerNice !
RépondreSupprimerHourra ! avec du télé-travail en plus, mon rêve.....je croise les doigts pour toi ! même ceux des pieds, tant qu'à faire !
RépondreSupprimerYes, yes, yes!!!
RépondreSupprimerBises
Anne-Lise