dimanche 17 octobre 2010

Bras cassé

Le temps a filé vite cette semaine, trop vite, j'ai même déserté cet espace... Entre les projets dont j'aimerais vous parler, ce que j'ai promis de ne pas faire, et la panoplie de parfaite maman que j'avais enfilée, je vous laisse imaginer l'intérêt de ma prose.

Parfois, le silence prévaut.

Pour le reste, tout va bien.

Je n'ai plus de cerveau (il a été bousillé par l'écoute intempestive de près de cinq heures de débats institutionnels).

Je n'ai plus de yeux (effrayés par la lecture certes passionnante mais interminable d'un truc, donc, dont je ne peux vous parler, ô frustration).

Je n'ai plus de jambes (liquidées avec les dix mille retours entre le restau - vive la grève! vive ces consommateurs de grévistes! - les multiples tâches de la semaine et la préparation d'anniversaire du loulou).

Je n'ai plus d'oreilles (exterminées par le niveau sonore du lieu "fabuleux et enchanté " - ah ah - qui a accueilli l'anniversaire du loulou).

Je n'ai plus d'estomac (ravagé par les restes de l'anniversaire, faut pas gâcher, quand même).

Je n'ai plus de poignet (flingué par une chute dans le hall de l'immeuble, consécutive à... une poubelle déchirée, remplie de colle à tapisserie mixée à... des prunes. Oui, grand moment de solitude).

Je n'ai plus de bras (fusillés par l'effort. La colle à tapisserie, ça ne fait pas que coller, ça glisse. Pas envie de me voir intenter un procès pour quinze tibias cassés de mes voisins. Cendri-souillon, sors de ce corps).

Je n'ai plus de sous (l'anniversaire du loulou. No comment).

Mais sinon, ça va. Pour l'instant, les cartons ont raison de toute ma bonne volonté et ils me narguent, plats et vides, en attendant d'être remplis des dix mille trucs qui traînent encore dans l'appart. Après tout, je ne pars jamais que dans dix jours, c'est pas comme si j'avais une mission rédactionnelle cette semaine ou des tartes à livrer...

Ah, si, j'ai une mission dès demain et des tartes à livrer (voire un p'tit extra pour accueillir les vaillants grévistes).

Bah, finger in the noise. Même pas peur.

3 commentaires:

  1. HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !!!!!!
    Bon dimanche !!!

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  2. T'es bien courageuse, la Mouette. Oh oui, bien courageuse.

    Thierry

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  3. Positif de l'histoire : tu n'as pas perdu ton humour dans aucune de tes péripéties...la lumière reste donc au bout du tunnel!
    Demain matin, au sortir de chez toi...surtout saute par dessus les poubelles!
    Bon courage la Mouette.

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