Vous commencez à me connaître, ma nature nonchalante me pousse parfois à brasser de l'air en attendant que ça passe. Cela dit, depuis le début de mon aventure (mon cauchemar? Ah ah), j'ai appris à ne plus remettre les choses au lendemain. Rapport que le lendemain, y'a toujours dix mille choses à faire.
En ce jour férié et déprimant, j'ai donc réfréné mon envie de reprendre, enfin, le visionnage des Six Feet Under (toujours pas vu la fin, vous imaginez? Il paraît que j'ai de la chance), de découvrir la sixième saison des Desperate ou de relire l'intégrale de ma collection de BD (enfin, là, ça me pousserait facile jusqu'à février, vu la tonne d'albums en ma possession), pour trier, reprendre mes notes, travailler sur mes coûts de revient, histoire d'être fin prête, le jour hypothétique où j'ouvrirai "....", ce restau dont je continue de taire le nom, vilaine que je suis.
A vrai dire, le fait de rester à mon bureau face à un ciel désespérément gris ne permet pas franchement à mon cerveau de s'évader. Et comme j'en ai un peu marre de ne vous montrer que mon côté sombre et râleur (quelqu'un a dit "désespéré"? Y'a de ça, cela dit), ces derniers jours, je ne vais pas vous saouler avec des chiffres, des ratios et des taux de marge commerciale. Je préfère partager avec vous les dernières expressions qui ont mené les internautes vers ce blog.
Perso, ça me donne le sourire.
Bon, pas de grosses perles comme j'ai pu en lire il n'y a pas si longtemps. Mais quelques interrogations qui méritent d'être rapportées.
Alors, comme d'habitude, nous avons les sempiternels "Femme qui fait stritise" (je ne suis pas responsable des fautes...) et "elle cuisine à poil", sachant que le tablier qu'une amie m'a récemment offert permettrait ce genre d'écart - mais je m'égare. "Comment avoir des envies", se demande un internaute, relayé par ce "comment faire quelque chose de sa vie" ou "double vie".
D'aucuns cherchent une "photo du rat dormeur", "un "tendre cow-boy", la "dame au cochon" ou "jojo la cochonne". D'autres aimeraient savoir si l'on peut "jouer au lancer de mouette" ou cherchent un "mini-requin à vendre".
Comme mon voisin de conférence, une personne fait le lien entre la "cuisine moléculaire et la chiasse" et j'imagine une blonde taper sur son ordi "la restauration un métier de fous", elle qui avait eu l'idée d'ouvrir un p'tit restau pas prétentieux, avant d'être dissuadée par un "cuisinier tueur".
Rien d'extravagant, vous le noterez, mais la requête d'un internaute me pousse néanmoins à me replonger dans mes coûts de revient, même si l'envie n'y est guère.
"Coupe-toi le poil dans la main."
Mais comment on fait, quand il est aussi résistant que le mien?
mercredi 11 novembre 2009
Le cow-boy, le cuisinier tueur et la mouette
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Très bel exercice de style ! Finalement, à part le stritise, c'est assez drôle. L'idée de te voir nue sous un immense tablier dans la cuisine de ton restaurant est assez jubilatoire.
RépondreSupprimerBises
L'oiseau
nan, mais lisez moi ce piaf ! pfff..... quel coquinet !
RépondreSupprimerJ'm'ai bien marrée, moi ! le lancer de mouettde, ça laisse rêveur....
"Comment avoir des envies" aussi - y en a un quelque part qu'est bon pour le prozac, là...
Quant à se couper le poil dans la main...d'abord on est en hiver, et puis dis, hé, c'est un jour férié ! c'est permis...
Bon, et Dexter, tu as vu Dexter ?
RépondreSupprimer@ l'oiseau: dis donc, je sais maintenant comment tu as atterri sur ce blog, toi!!! Je vais te décevoir, je garderai toujours mon tablier...
RépondreSupprimer@ Anne: D'accord avec toi, sauf que je ne livre pas le prozac, il a dû être atterré d'arriver ici, celui-là!
@ Tweet: Tweet, Tweet, est-ce bien toi? Ou une blague (je vois qui, dans ce cas) ? Oh la la, je suis ravie de te lire là, toi dont le blog affole mes papilles et m'inspire de nouvelles recettes! Pour Dexter, sache que je suis fan absolue et que j'ai hâte de découvrir la nouvelle saison -les trois précédentes m'ont causé quelques nuits blanches mais, bon sang, quel bonheur cette série!
Des petites tresses, avec le poil dans la main. Seul inconvénient : il faut la patience d'attendre que deux autres poils poussent à côté. Mais ça vaut le coup. Si, si.
RépondreSupprimerEuh... enfin... oui, enfin, si c'est de la dingo d'aka Tweet que tu veux parler, là oui c'est moi ;-)
RépondreSupprimerMerci merci pour les compliments ! Mes chevilles ne vont pas rentrer mes satanées bottes !
Ah Dexter... justement je suis sur la saison en cours de diffusion et je suis épatée de voir combien les scénaristes sont bons ! Pas évident de renouveler le genre à chaque saison, non ?
@ Pascale: ça peut même faire fouet, génial!
RépondreSupprimer@ Tweet: Bon, alors bienvenue chez moi! Décidément, tu me donnes l'eau à la bouche, Dexter aussi bon que d'habitude, j'ai hâte de voir ça... Je suis toujours épatée par le talent de ces scénaristes américains, mais aussi par la presse US, de très bonne qualité globalement, tandis que j'ai été chaque fois plus sidérée par la connerie de certains "Américains moyens" au fur et à mesure de mes voyages outre-Atlantique. Comme si le gouffre entre ces têtes pensantes et le citoyen US lambda se creusait chaque jour plus. Mais je m'égare, je m'égare...