23h39 et je prends enfin le temps d'écrire ces quelques lignes... Pourtant, cela me ronge depuis un petit moment de vous parler de cette nouvelle expérience, mais que voulez-vous, la fronceuse de sourcils, qui devient de plus en plus avenante (!), m'a donné quelques devoirs supplémentaires ce soir.
Peu importe, je vous dis tout, maintenant.
Voilà quelques mois, alors que je furetais sur la toile, cherchant l'hypothétique existence, dans notre beau pays, de restaurants "familiaux" comme je souhaite en créer*, je suis tombée sur le "Poussette Café" à Paris. Le concept, bien que très intéressant - accueillir des jeunes mamans avec leur tout-petit- ne correspondait pas vraiment à mes envies profondes. Mais la créatrice évoquait son parcours et l'un des commentaires a éveillé ma curiosité. Le lien m'a alors guidé vers le Café Clochette. Un restaurant à Rennes, tout nouveau.
A vrai dire, j'ai eu un petit choc. Déjà, la cafelière écrivait drôlement bien, sur son blog. Et puis, ce qu'elle proposait en cuisine me parlait - Ce qu'elle avait vécu allait aussi me parler, d'ailleurs...
Au début, je suis restée lectrice silencieuse. Je n'en revenais pas qu'un tel lieu existe, tant il ressemblait, dans mon esprit, à ce que j'aime et ce que j'ai envie d'offrir. J'imaginais l'atmosphère qui pouvait y régner, au travers des lignes et des messages chaleureux laissés par les clients. Un jour, la cafelière a laissé entendre que son sort - et donc, celui de son restaurant - était en suspens. Il était temps pour moi de réagir. Tout naturellement, j'ai fini par aller la voir, avec une amie, et je vous avais déjà raconté toute la sérénité qu'elle dégageait. La force tranquille.
Depuis, elle a eu la générosité de me donner quelques tuyaux, via téléphone, et d'accepter de m'accueillir, dans le cadre de cette seconde EMT. Ce soir, sur son blog, elle a officialisé ma venue et j'avoue en avoir été toute émue. Ce qui m'attend? Je vous conseille vivement de lire son programme. De mon côté, j'ai hâte d'y être et de découvrir, enfin, le quotidien d'un restaurant tenu par UNE personne.
Et d'autant plus que la cafelière n'était "pas de la partie" non plus, et qu'elle prouve depuis bientôt un an que l'on peut régaler ses clients sans avoir le cursus Charlotte +12.
Après les cuistots qui se sont fait un malin plaisir de m'en mettre plein les mirettes, je me réjouis d'autant plus de pouvoir échanger et apprendre auprès d'une chef qui ne cherche nullement à m'impressionner. Au moins, si je me coupe un doigt, je n'essaierais pas vainement de planquer les flaques de sang sous mon tablier...
Attention, ça va saigner!
* Je reviendrai ultérieurement là-dessus...
lundi 16 novembre 2009
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Fantastique ! Ca fait un moment que je suis un peu le blog du café Clochette, trouvant l'aventure sympa. Je suis sûr, la Mouette (euh, une mouette, ça n'a pas les pattes palmées, au passage) que ce stage sera très enrichissant pour toutes les deux.
RépondreSupprimerBises
L'oiseau
Bonne chance, vas-y à fond !
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