mardi 29 décembre 2009

J'aime pas les cafards

Couchée à 2 heures, réveillée à 5h58, précisément, autant vous dire que la journée m'a semblé longue. Très, très longue.

C'est l'angoisse qui m'a privé de sommeil. Je serais incapable de décrire quoi, exactement, mais il m'a semblé plus judicieux de me plonger dans "les Déferlantes" plutôt que de me tourner et me retourner sans cesse.

Et de faire, encore ce rêve affreux, celui de la veille, dont je suis sortie en sueur.

Dans un stade immense, de foot américain semble-t-il, où je suivais un match avec un ami, David (enfin, je l'appelais comme ça, jamais vu dans la vraie vie), lequel se cachait, car on cherchait à le tuer. "On" étant cet homme en rouge (c'est discret, le rouge, c'est vrai, quand on est tueur à gages) qu'il me montrait discrètement, la peur au ventre.

On la ramenait pas trop, à vrai dire. Mais enfin, le match devait avoir de l'importance, car David restait, casquette vissé sur le visage, fermé mais concentré.

Comme j'avais oublié mon cerveau, je suggérais à mon ami de faire le tour du stade car j'avais visiblement besoin d'aller chercher quelque chose dans le lotissement voisin.

Évidemment, ce qui devait arriver arriva, alors que nous avions rejoint les petites rues, le tueur en rouge est arrivé comme une furie sur David, dans un nuage de poussière (oui, les rues n'étaient pas goudronnées, j'y peux rien si la voirie fait pas son boulot), et l'a froidement assassiné, continuant de lui lacérer le visage.

Moi, je hurlais et je lui tapais dessus avec mon sac à main (toujours avoir un sac à main, pour voir un match de foot). J'avais visiblement énervé la bête, clairement pas d'humeur à me faire des mamours. Alors, j'ai couru, couru et me suis réfugiée dans une cabane.

C'est là que le propriétaire de la dite cabane est arrivé, carabine à la main. J'ai essayé de me cacher derrière du grillage à poules, en vain. Il m'a vue. Je lui expliqué qu'on avait tué mon ami, que j'étais dans la mouise et qu'il devait m'aider. En bon samaritain, il m'a montré la porte de derrière: j'ai alors découvert un paysage de montagnes, surplombé d'un ciel hostile et orageux. J'ai tourné la tête : je suis tombée nez à nez sur un Colisée immense.

Oui, oui, comme le Colisée romain.

A la différence près qu'il était habité par des cafards géants. Mais vraiment géants, à dépasser la hauteur du monument - qu'ils grimpaient allègrement, d'ailleurs (aucun savoir-vivre, ces bêtes-là, j' vous jure).

C'est là que je me suis retournée vers mon "sauveur", sûre de mon fait:

"Ah oui, on est à Chalon-sur-Saône, je comprends mieux."

...

Et dire que j'évoquais la sérénité, pas plus tard qu'hier...

3 commentaires:

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  2. Ouais, le genre de rêve qui te fait détester le foie gras et les huîtres à tout jamais - sans compter les kilos de chocolats belges boulottés distraitement pendant les conversations passionnantes avec la tante Ursule et l'oncle Hector. On connaît tous ça. Ce qui me triture, c'est cet espèce de Colisée - j'ai eu longtemps un rêve récurrent se passant sous les arcades d'une sorte de théatre antique de ce genre, avec des tas de gradins en pierre, où j'errais seule, de nuit, sous la pleine lune, dans ce lieu grouillant de chats dont les yeux phosphorescents me poursuivaient silencieux....et j'entendais un pas derrière moi sur les dalles de pierre,calme et lent, mais curieusement je n'avais pas peur, il y avait plutôt une atmosphère...d'attente, comme si un secret allait enfin m'être révélé. Je finissais par m'arrêter sous la dernière arcade, et j'attendais que se montre "ce" qui me suivais. Sortait enfin une haute silhouette encapuchonnée, comme une sorte de moine ? et je me réveillais immanquablement au moment où "l'être", haussant les mains à son visage, allait baisser le capuchon qui le dissimulait. Jamais je n'ai su de qui, ou de quoi, il s'agissait - mais j'ai rêvé cela régulièrement pendant mes 25 premières années, va donc savoir pourquoi.
    Il nous arrive de ces choses, dans le sommeil....
    J'aime bien ta bagarre à coups de sac à main. Très cartoon et assez féminin, mais relativement moins efficace qu'un bon coup de latte dans les cacahuètes. Sans vouloir te vexer.
    Sinon, il en dit quoi ton psy ?
    Bises, et...meilleure nuit !

    ps : foutu clavier !

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  3. Il s'en passe des choses durant tes nuits ! Je n'aimerais pas être dans un de tes cauchemars. Puisse ton sommeil t'apporter plus de douceur, dorénavant.

    Bises.
    L'oiseau

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