Vous commencez à en avoir l'habitude, une petite incursion entre deux bribes new-yorkaises pour revenir au présent et sa dure réalité. Deuxième banque ce matin, deuxième homme.
Chemise et cravate roses, profil de vainqueur, l'homme inspire la confiance. Je le sens perplexe au début, et puis, il se déride. Résume assez vite son sentiment, dit qu'il va monter le dossier dès aujourd'hui et me rappelera-pour-des-infos-complémentaires-au-revoir-madame-et-bonne-journée.
Je ressors, sous la pluie, mais avec une légère éclaircie intérieure.
Le coup de fil arrive rapidement. Au vu des premiers éléments, il veut bien monter le dossier, mais, mais, mais... il a besoin d'une caution personnelle.
J'ai toujours entendu, depuis le début de cette aventure, que des organismes étaient là pour assurer ce genre de garanties, que nous n'avions pas à engager de risques personnels, qui plus est pour une SARL. Le FONDES, c'était mort, je pensais qu'OSEO allait pouvoir m'aider, mais visiblement, ce qu'il veut, le banquier, c'est une caution de mes parents.
A qui il a donc envoyé un courrier. Voilà comment, à 35 ans, potentielle chef d'entreprise, je me retrouve à quémander auprès de mes parents une caution.
C'est un cauchemar, et je vais me réveiller.
mercredi 2 décembre 2009
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Selon Borges, il faut se méfier des hommes aux "cravates excessives".
RépondreSupprimerPP
Fais-lui bouffer sa cravate, ça te fera rire au moins cinq minutes. C'est à se demander quand-est-ce qu'une femme est majeure dans ce pays....je te paries tout ce que tu veux qu'un mec l'aurait déjà, son resto ! honte ! Pis c'est dégoûtant cette demande de caution ! bonjour l'épée de Damoclès au dessus de la tête après !
RépondreSupprimerJe ne connais pas la situation de tes parents, la Mouette, mais si j'étais toi, je n'accepterais pas une caution bancaire de leur part. Ca peut s'avérer un piège pour eux comme pour toi. Tu trouveras une autre solution, c'est loin d'être terminé.
RépondreSupprimerBises
L'oiseau