Je vous jure que c'est pas de ma faute.
J'avais décidé de jeter mes pilouteries. Je sentais comme une résistance: le pilou, se sentant menacé, essayait de s'imposer. C'est comme ça qu'un matin, à deux jours de la fin de ma formation...
... j'avais retrouvé mes chaussettes en pilou sur mes pieds.
Dans les vestiaires, j'ai souri en enfilant mes chaussures de sécurité. Trop tard, hein.
Maintenant que ma formation est finie et que je retombe dans la "catégorie 1" de mon employeur, Popol, pas question de traînasser, on est d'accord. Le plan d'action était clair, dans ma tête. Mise à jour du CV, planning de mes entraînements pour le CAP Pâtisserie, contacts à confirmer, dossiers à boucler pour le titre de cuisinier (eh oui, il y a des devoirs...) et, cerise sur le gâteau, reprise du footing, allez hop.
Et paf, je vous le donne en mille: mon corps m'a rappelé son besoin de pilou.
Lundi soir, je claque des dents, j'ai des frissons, madame la fièvre s'est donc invitée sans crier gare. Plus que jamais, je me suis protégée, à coups de couche de pilou (la bonne excuse).
On appelle ça la décompression, j'imagine. J'aimerais mieux ne pas y trouver un quelconque plaisir. Mais savoir que tout le monde se caille dehors et se bouscule dans les magasins, pendant que je suis bien au chaud - certes, avec un ventre douloureux - à mater Dexter (je n'avais toujours pas vu la dernière saison, c'est dire si le pilou boulot
m'avait happée!) et à rattraper, enfin, un peu du retard dans mes lectures, eh ben, je vous assure, c'est un peu... jouissif.
On a les plaisirs que l'on peut, hein.
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