Certains saluts sont discrets et timides, d'autres plus francs, plus cordiaux. Dans la cour d'école surpeuplée, chacun demande comment se sont passées les vacances, si le rejeton est content de retourner au charbon et si, quand même, c'est pas trop dur la reprise.
La routine.
Je tourne la tête à droite, à gauche, je reconnais la maman de machin et le papa de truc, celui qui s'obstine à ne pas dire bonjour et l'autre qui vous fixe carrément sans daigner baisser les yeux. Je me dis que rien n'a changé.
Enfin, presque. Intérieurement, je songe surtout que tout ça n'est que provisoire, temporaire, que dans deux mois, paf, changement de décor et roulez tambours! Loulou me regarde, interrogateur:
"Est-ce je pourrais dire à mes copains que je déménage?"
Oui, mon loulou, tu peux le dire, ce n'est plus un secret.
Libéré, il court en traînant son cartable vers ses complices. Et en oublie même de me dire au revoir.
Pff, la rentrée n'est plus ce qu'elle était. Même pas une larme.
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Ouais mais hé, il est grand, maintenant ! Et un grand, ça ne pleure pas.
RépondreSupprimerBises, la Mouette.
Thierry
N'empêche, il reste ton bout de chou...
RépondreSupprimerSi ça peut te rassurer, Mouflette n'a jamais versé une larme, à aucune rentrée... Et moi non plus...
RépondreSupprimeroh, je ne m'inquiète pas, le lendemain, il a carrément refusé de me dire au revoir devant les copains, trop la honte... Bizz à toi, à ta Mouflette et à Miss Couette!
RépondreSupprimerça grandit, les petits garçons.....:)
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