samedi 8 janvier 2011

Le travail, c'est la santé

Lundi matin, pleine d'entrain, j'étais bien résolue à aller nager un peu, près de chez moi, dans cette piscine à laquelle je me suis abonnée en arrivant à Nantes.

Dans ce cas, je mets mon maillot de bain sous ma tenue, avant d'aller à l'école, le sac est prêt dans le couloir et je consulte vite fait mes mails, je fais un bref point du taf qui m'attend et...

Eh bien, deux heures plus tard, je suis encore devant mon ordi et le travail a eu raison de mes belles intentions.

C'est ce qui s'est passé lundi dernier, donc (bon, en plus, j'étais moyennement convaincue des vertus médicales du chlore sur ma bronchite persistante).

Bah, tant pis, à défaut de muscler mes cuisses, musclons les neurones (on se console comme on peut, pas vrai).

Vendredi matin, mon père m'appelle, affolé. "Dis, t'es allée à la piscine récemment?"

Mince, je suis démasquée. Il va comprendre que sa fille soi-disant (un peu) sportive n'est qu'une vieille loque sans volonté. Je ne vais pas mentir, hein, je suis une grande maintenant. Je dis donc que non, trop de boulot, tout ça... Il interrompt mes justifications débiles (mais pourquoi, à 36 ans, se sent-on encore obligé de se justifier? Pathétique, pff) par un soulagement sans nom:

Il vient d'entendre sur itélé qu'un type était décédé de la légionellose dans cette piscine nantaise qui se trouve être la plus proche de chez moi, que la piscine est fermée jusqu'à nouvel ordre et que tous ceux qui y sont allés, notamment ce lundi, doivent consulter s'ils souffrent de symptômes grippaux. Et comme la veille au soir, lorsque je l'ai vu, j'avais encore deux de tension et une toux gênante (mais pas que pour les autres, special tribute aux cons), mon père a dû penser qu'avec ma veine, je n'allais pas y couper.

En tout cas, j'ai eu une pensée émue pour cette retranscription qui m'avait bloquée toute la journée chez moi. Oui, oui, je vous le dis, le travail, c'est la santé... Tiens, je vais pouvoir raconter ça à mon Loulou, de retour de son week-end demain, lui qui dit que ça sert à rien de bosser et que l'école, c'est "du caca de chien".

Y'a du boulot, aussi, de ce côté;)

2 commentaires:

  1. Le deuxième vers de la chanson, c'est pas "Rien faire, c'est la conserver" ?

    Bises, la Mouette.
    Thierry

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  2. Bin mon vieux, tu l'as échappée belle, hein ! surtout qu'avec ta crève, le terrain était balisé pour les sales bébêtes.

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