Oui, toutou, je fais le toutou, je ne lâche plus Jésus d'une semelle, le pauvre...
Et qui dit vis-ma-vie-de-Chef-Jésus, dit beaucoup, beaucoup d'énergie, beaucoup de rire, aussi, beaucoup de vie, tout court.
Hier, on a de nouveau enchaîné, avec ces multiples riens qui animent la journée en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire.
Nous étions encore à la porte de l'atelier qu'un agent municipal de Bordeaux, chargé de nettoyer les trottoirs, nous reluque et, s'adressant à Jésus:
"Alors, Chef Jésus, c'est pour quand la télé?
- Jamais!" lui a répondu le dit chef.
En tout cas, c'était pas l'heure de la télé, y'avait radio. Direction France Bleu Gironde, sous les giboulées, et voilà Jésus parti à parler de mardi gras sur les ondes locales, avec allant et générosité.
Ensuite, nous voilà partis pour quelques emplettes pour le coaching du soir. A la caisse, la demoiselle fait un grand sourire à Jésus: "Hey, Chef, je vous ai entendu, hier, j'étais de repos!"
Personnage public ou pas, Jésus sait bien que ce statut, ces chroniques quotidiennes à la radio, constituent une sorte de parenthèse finalement, dans cette vie où chaque coup de téléphone, chaque mail peut prendre une importance démesurée, tant une entreprise peut - ou pas, si l'on manque de vigilance - se développer par de multiples moyens, des entrées si diverses qu'elles semblent parfois improbables.
On a donc traité les "affaires courantes" et je me suis donc transformée en secrétaire particulière. Pour le look, on repassera, puisque, sans virer dans le pilou-pilou, je n'étais pas non plus dans le triptyque chignon strict-lunettes noires et talons hauts (comment ça, on est en plein cliché?). Cela étant, au téléphone, personne n'était censé le savoir, hein.
Et la cuisine, me direz-vous? Ah, très belle, si si.
Ah, cuisiner, vous voulez dire? Patience, patience...
Le soir, Jésus avait donc un cours de coaching pour deux personnes, déjà habituées des lieux. Trois heures pour un repas complet, à tomber par terre, et l'impression, en fin de soirée, d'avoir dîné avec des amis, autour d'un bon verre. Ambiance franche camaraderie et dîner plus que parfait, ça, c'est la touche du Chef.
Fayotte? Le pire, c'est que, eh bien, même pas (en plus, je voudrais pas dire, même si c'est un peu une private joke qui ne peut concerner que nous quatre, mais le fayot, c'était bien Eddy, le parfait élève qui avait bien réussi son tartare de magret de canard, LUI, alors qu'on était deux à avoir trop tassé l'affaire. Pff.).
La clé du succès, ici, c'est bien, me semble-t-il, ce goût pour la cuisine bien faite et simple, sans esbroufe. Forcément, quand on voit ça:
Salade japonaise et son bœuf au cajou. Je ne vous dis que ça...
Ou ça:
Un mandaro (copyright Jésus) qui tue sa mère (au moins)
... On se dit que, ouais, la Mouette, elle a pété un câble, que c'est aussi simple qu'une Parisienne du 16e aux Tuileries (comment ça, encore un cliché? Ah ben oui, je suis bourrée de clichés ce soir). Et pourtant, je vous assure que tout ça était réellement simple, on peut même le faire sous de fortes doses de Monbazillac... Parole de stagiaire vis-ma-vie-de-Chef-Jésus.
Expérience passionnante, apprends-tu des choses qui te seront utiles ?
RépondreSupprimerD après vous?
RépondreSupprimerChef Jésus
Finalement, il suffit d'ingrédients simples pour cuisiner une vie qui nous ressemble.
RépondreSupprimerMonbazillac... plus beau qu'un mot d'amour ^^
Anne, oui, c'est une immersion incroyablement riche, ça te permet de voir clairement les obstacles et les choses à mettre en place pour une activité ultérieure... Clin d'œil, je t'ai répondu dans le post de ce vendredi!!
RépondreSupprimerAnneso, je ne pourrais pas mieux dire :) Même si un mot d'amour, j'aime bien aussi!