vendredi 21 mars 2014

Une nouvelle fourchette?

Je n'aurais pas dû être chez moi, ce jeudi midi, mais Loulou, s'étant fait une cervicalgie (à 10 ans, eh ben, ça promet. Pauvre enfant), la mouette a endossé avec joie le rôle de maman bobo, celle qui réconforte son fils - même si ce dernier l'appelle désormais M'man (vive les hormones).
 
De temps à autre, je jette un coup d'œil discret à la rubrique "réseaux sociaux" de ma boîte mail, si ingénieuse qu'elle trie à ma place mes courriers.
 
Je considère Viadéo comme une plateforme utile principalement pour les gens en recherche active de travail, de réseau, de contacts, que j'imagine (bêtement?) cravatés et sérieux. Pourtant, je devrais me méfier de mes apriori, puisque c'est bien avec ce site que l'aventure a démarré avec Poney... Mais, bref, je n'y accorde qu'un intérêt tout relatif.
 
Alors pourquoi, vers 13h, ai-je consulté mes mails et cliqué sur le lien Viadéo?
 
Le hasard a sans doute quelque chose à voir mais j'y ai trouvé une demande de contact et un mail fort intéressants.
 
Un certain Alain, au parcours long comme un jour sans chocolat dans l'hôtellerie et la restauration, qui me demandait si j'avais déjà ouvert mon établissement. Ni une, ni deux, je lui réponds, il m'appelle très simplement, je le rappelle - vu que Loulou me retenait dans sa chambre pour finir son Lego de 25 623 pièces - et nous convenons d'un rendez-vous, dès le lendemain matin.
 
Ce vendredi matin, donc.
 
C'est assez bluffant de constater que ce qui est sorti de votre cerveau (enfin, ce qu'on appelle ainsi, le fonctionnement de la boîte crânienne in real life demeurant aléatoire, surtout chez des blondes comme moi) il y a cinq ans peut ressortir, là, dans la bouche de personnes dont vous ignoriez l'existence la veille.
 
J'ai en effet rencontré les deux associés de cette société en création, Alain et un monsieur qui m'a d'emblée fait penser à Jean-Pierre Coffe, par son allure, ses lunettes rondes, sans doute, mais surtout par ce côté un peu brut de décoffrage. Pour autant, il m'a expliqué calmement les diverses voies que leur projet voulaient emprunter et en moi, je pensais: "c'est pas vrai, c'est exactement ce que j'avais prévu"... J'avais apporté mon macaron rose, comme pour leur montrer que je n'avais pas volé leurs idées, mais ils n'ont fait que le survoler.
 
Ce qui les intéresse, je crois, c'est la matière humaine. Voir ce qu'on a dans le ventre.
 
Je ne peux pas encore dire ce que cette première rencontre va engendrer, mais croyez-moi, je vais finir par croire qu'il y a quelqu'un, là-haut, qui me chouchoute et qui joue bien plus qu'à maman bobo.

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