9h07. J'aurais tenu une heure 37 avant de laisser Gaston Lagaffe reprendre le contrôle de mon corps.
Et une assiette par terre, une!
Bon, y'a même pas eu de casse, à peine quelques carottes sur le sol et une terrine bonne pour la poubelle. Et j'ai même entendu:
"T'inquiète, c'est normal!"
Je ne vous l'avais pas encore dit (entre la panne d'électricité très, très longue et l'alarme incendie très, très stridente, la semaine passée, au centre, en plein examen, je crois que j'avais perdu quelques facultés, vendredi soir, en rentrant), mais je suis en stage pour une semaine dans un restaurant un peu spécial : situé au cœur d'un bâtiment plutôt chic, il est en effet réservé aux résident âgés - et sacrément connaisseurs, quand il s'agit de flatter leur palais, visiblement.
L'occasion de faire mon petit boulet en demandant mille et une choses, de tourner des pommes de terre par milliers, de découvrir avec joie une parmentière qui fait le truc à ta place... Et donc, de porter de grandes grilles chargées de plats à l'assiette, lourdes comme il faut, un rien encombrantes, qui plus est quand celle qui les tient a fait polio + 12.
Comme d'habitude, j'ai l'impression d'avoir à peu près 3 ans quand je débarque dans un tel univers, yeux écarquillés devant les monstrueuses machines propres aux collectivités.
Comme d'habitude, j'en ressors avec ce sentiment d'avoir quand même beaucoup de chance.
Tant pis pour la casse, alors.
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