mardi 18 mars 2014

Où j'essaie de rentrer dans des cases

Je pourrais vous raconter comment j'essaie de rester digne lorsque je m'explose le genou, après avoir buté sur une marche.
 
Oui, vous supposez bien, c'est un challenge, de se draper dans sa dignité quand on se retrouve les quatre fers en l'air, sur le parvis de la gare nantaise un dimanche soir.
 
Mais entre le combo glamour (ballerines-pilou, je vois que certains ne suivent pas), ma polio de l'aéroport et mon pédalage de semoule dans les rues bordelaises, je vais finir par me faire une réputation de gaston-en-jupe qui ne va pas arranger ma crédibilité.
 
Bon, ok, c'est trop tard.
 
N'oublions pas, néanmoins, l'un des objectifs que je m'étais fixés, concernant ce blog: l'envisager comme un journal de bord pour ma création d'entreprise. Et pendant que j'enchaîne les maladresses, mon petit parcours, il a pris ses petites jambes, retroussé ses manches et il a avancé.
 
Oui, j'ai pris des options pour que mon cerveau se gère tout seul, je vous assure, c'est vraiment plus simple. Mais ça explique aussi pourquoi mes membres, ainsi déconnectés, ne cessent de dérailler et me font chuter.
 
Bref.
 
Ce que j'essaie de vous dire, c'est que, en vrai, ça avance un peu. Mon projet en cuisine se dessine chaque jour un peu plus et j'ai défini mon offre. Enfin, à peu près. Aujourd'hui, j'ai appris que la demande de financement était partie, pour que je suive une formation de huit mois, afin d'obtenir le titre professionnel de cuisinier.
 
Je me suis posé beaucoup de question, CAP, Bac Pro Cuisine, CQP Commis de cuisine et donc, ce "TP". Les deux premiers sont reconnus par l'éducation nationale, le deuxième par la branche, le troisième par le ministère du travail. Dans tous les cas, on peut penser: et alors? Sauf qu'il s'agit bel et bien d'un choix stratégique, en fonction de ce que l'on veut faire ensuite.
 
Après avoir contacté, voire rencontré, les différents acteurs des formations possibles sur Nantes et son département - et au delà - j'ai donc fini par trancher pour ce Titre Professionnel, qui reprend le contenu du CAP, avec des stages en entreprise. Si tout va bien, je démarre en mai.
 
Il y a juste un hic: puisque je veux (aussi) confectionner des pâtisseries artisanales, il me faut... un CAP Pâtisserie. Le CFE a été extrêmement clair au téléphone: "pas de CAP (ou d'équivalent via trois ans d'expérience dans le domaine), pas de pâtisseries".
 
 
Alors, cuisine ou pâtisserie? Les deux! Je cherche désespérément à joindre le responsable de la formation, près de Nantes, que j'avais déjà contacté et qui m'avait alors confirmé l'engouement actuel pour la pâtisserie: pour la prochaine session, il comptait 40 candidats pour 10 places... "Impossible de vous garantir une place", m'a-t-il alors indiqué.
 
Je ne veux pas prendre le risque de rater cette formation en cuisine, qui me semble aujourd'hui indispensable. Je vais suivre le conseil de Patricia, qui a elle-même passé en candidat libre son CAP Pâtisserie. Reste juste à jongler entre tout ça, en espérant minimiser les chutes...
 

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