lundi 22 septembre 2014

Allons voir l'agitateur de papilles...

Je sens que je vais me coucher tôt ce soir. L'effet du punch que je bois en intraveineuse depuis mon anniversaire, pour noyer le chagrin d'être si vieille en ce miroir vider la cuve que j'avais prévue alors que mes amis ne sont pas des alcooliques?
 
Non. En fait, j'ai un truc à vous dire, et ça fait un moment que j'attends ce jour pour vous l'annoncer.
 
Tin tin...
 
D'ailleurs, depuis près de deux mois, la lettre trône sur mon frigo (je vais peut-être envisager un léger ménage, quand j'y pense, on dirait... ben, rien, justement, mon frigo ne ressemble plus à rien, sinon à un patchwork d'œuvres de Loulou et à des tas de petites notes de partout).
 
A la base, c'était un frigo, avec du miam miam à l'intérieur.
Et on s'étonne que ce soit le bordel dans ma tête, après ça...
 
 
Mais, si, regardez bien...
 
Comment ça, c'est flou? Oui, ok.
Bon, l'important, c'est qu'ils aient le plaisir de m'accueillir dans leur laboratoire, non?
 
Demain matin, je démarre un stage de trois semaines chez Vincent Guerlais. Pour les non-initiés et ceux qui n'ont pas la chance d'habiter la région nantaise, Vincent Guerlais, c'est un chocolatier-pâtissier qui tue sa mère excelle au point de viser le titre de MOF et pour moi, c'est juste un rêve de pouvoir travailler dans son laboratoire.
 
Non, pas pour manger à l'œil des kilos de chocolat, croquer un p'tit blond ou m'empiffrer de crémeux au cheesecake. J'ai des principes, et si je peux éviter de prendre 15 tonnes en quelques jours, eh bien, j'hésiterais pas. Pas envie de repartir en roulant, hein.
 
C'est simple, tout est beau, bon, classe. Pour les curieux, allez régaler vos yeux, c'est sublime.
 
Voilà, je vais me coucher tôt, disais-je, parce qu'au niveau des horaires, ça pique un peu. 6h du mat' en semaine, 4h le samedi...
 
Heureusement que je suis encore jeune.
 
Ah oui, parce que j'ai autre chose à vous annoncer. En fait, on ne se transforme pas en affreuse sorcière le jour de ses 40 ans. C'est mieux que ça, les âmes merveilleuses que j'ai autour de moi ont su largement me donner le sourire et me donner à penser que, décidément, la vie ne fait que commencer, tant qu'on garde les yeux grand ouverts.
 
Euh, je fais la maligne, mais on verra dans quel état seront mes paupières, dans trois semaines, tiens.

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