vendredi 14 février 2014

La tentation de la guimauve

 
Je vous avais déjà exposé, voilà trois ans déjà, mon amour immodéré pour cette fête de Cupidon, rappelant qu'elle avait déclenché chez mon pauv' Valentin d'alors une séance de vomito.
 
Je sais, j'ai toujours le chic pour faire rêver les foules.
 
Je ne vous avais pas raconté, en revanche (ou alors mon moteur de recherche défaille, au moins autant que ma mémoire) la surprise que m'avait réservée... mon père (et après, on se demande pourquoi j'ai prolongé mon Œdipe).
 
Mon papa, qui avait choisi une rose pour ma maman en cette Saint-Valentin, en avait pris une deuxième. Au regard grivois de la fleuriste qui imaginait déjà la double vie supposée de mon pôpa, ce dernier avait répondu que non, il n'avait pas de maîtresse, mais une fille, célibataire.
 
L'argument imparable.
 
Ça se trouve, la fleuriste, prise de pitié, lui en a même fait cadeau.
 
Ce qu'il ne savait pas, mon papa, c'est que j'avais déjà reçu une autre rose, ce jour-là, d'un Valentin caché, si si, comme dans les films. Bon, je ne vais pas rentrer dans les détails, mais la discrétion s'imposait. Pas sûre que mon pôpa aurait validé ce Valentin-là...
 
Ce que je ne savais pas, moi-même, c'est que mon Valentin, le vrai, cette fois (comme dans les contes de fée, ah ah ah), allait débarquer dans ma vie deux mois plus tard.
 
Ce que je ne savais pas, non plus, c'est que trois ans après, je lui glisserai ce modeste présent ce matin, avec toujours, quand même, cette difficulté à assumer le côté nunuche, les p'tits cœurs et toussa.
 
J'espère qu'il ne va pas vomir, avec toute cette guimauve.

1 commentaire:

  1. t'as qu'à lui en cuisiner de la vraie, de guimauve, autant la jouer complète ! :)))))

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